Lesprofessions malhonnêtes ne sont pas non plus, en elles-mêmes et par elles-mêmes, ce sont simplement les choix de ceux qui sont impliqués quant à la façon dont ils se conduisent. De nombreux politiciens commencent leur carrière en tant qu'avocats. Étant donné qu'il y a beaucoup plus d'avocats que de politiciens, il est probable qu'il y ait un plus grand nombre d'avocats
Sentant la victoire lui glisser entre les doigts, Donald Trump s’est présenté devant les Américains, jeudi soir, pour fustiger le système électoral des États-Unis, accuser les démocrates de tenter de lui voler l’élection » et prévenir qu’il en contesterait les résultats jusqu’à la Cour suprême. Joe Biden, de son côté, venait d’appeler le pays à rester calme. Cinq États ont continué d’éplucher leurs milliers de bulletins de vote, deux jours après le jour du scrutin. Au fil des heures, jeudi, le scénario d’une victoire de Joe Biden est devenu de plus en plus probable. Le président a donc pris la parole pour la première fois, depuis la soirée électorale, pour lancer une enfilade d’allégations non fondées. Son allocution d’une quinzaine de minutes a même cessé d’être diffusée par certains réseaux américains. D’autres l’ont accompagnée d’un bandeau précisant que Donald Trump était en train de propager de fausses informations. Notre objectif est de défendre l’intégrité de l’élection. Nous ne permettrons pas que la corruption vole une élection si importante, ou toute élection. Et nous ne permettrons pas que quiconque muselle nos électeurs et fabrique des résultats », a scandé le président des États-Unis, depuis la Maison-Blanche. Ils essaient de truquer une élection et nous ne pouvons pas le permettre. » Donald Trump a plaidé que des bulletins de vote par anticipation acheminés aux bureaux de vote après le scrutin de mardi étaient illégalement comptabilisés — ce que les États ont tous démenti. Il a allégué que les observateurs électoraux républicains étaient tenus à l’écart des bureaux de dépouillement — ce qui a également été démenti par un de ces observateurs républicains en Pennsylvanie interviewé par Fox News. Le président a en outre avancé que des bulletins avaient été dupliqués ou ajoutés en plein dépouillement — des allégations que personne n’a rapportées sur le terrain. Un système corrompu », a-t-il accusé. Il s’agit du discours le plus malhonnête qu’il ait jamais livré », a résumé le journaliste responsable de la vérification des faits à CNN, Daniel Dale. Le ton revanchard du président était d’autant plus frappant que quelques minutes plus tôt, son rival démocrate Joe Biden venait d’inviter les Américains à être patients. La démocratie est parfois un peu compliquée. Parfois, elle nécessite un peu de patience. Mais cette patience a été récompensée depuis plus de 240 ans avec un système de gouvernance qui fait l’envie du monde entier », a lancé M. Biden au Delaware. Je demande à tout le monde de rester calme. Le processus fonctionne. Le dépouillement est en train d’être terminé. Et nous saurons très bientôt [l’identité du prochain président]. » Mais Donald Trump a promis, avant même qu’on ne connaisse l’issue du vote, qu’il se battrait jusqu’en Cour suprême pour en contester les résultats. Nous croyons qu’il y aura beaucoup de litiges, parce que nous avons tellement de preuves. Cela va peut-être finir devant le plus haut tribunal du pays […] parce que nous ne pouvons pas permettre qu’une élection soit volée comme cela. » Certains élus républicains ont rapidement déploré la sortie de leur président sur Twitter. Si vous avez des inquiétudes légitimes concernant de la fraude, présentez des PREUVES et allez en cour. CESSEZ de propager de la désinformation démentie », a réagi le représentant au Congrès Adam Kinzinger. La campagne Trump s’est justement tournée vers les tribunaux pour faire suspendre le dépouillement des votes au Nevada, en Géorgie, en Pennsylvanie et au Michigan. La poursuite au Nevada a été annoncée publiquement par des représentants de l’équipe Trump jeudi, mais ces derniers ont refusé de fournir des preuves aux journalistes sur le terrain. Les allégations ont aussitôt été contredites par le responsable électoral du comté visé. Quant aux poursuites en Géorgie, en Pennsylvanie et au Michigan, elles ont toutes été rejetées. En Géorgie, les républicains plaidaient que 50 votes reçus après le jour du scrutin — ce qui les aurait rendus invalides — avaient été comptabilisés. La cour juge qu’il n’y a aucune preuve », a tranché le magistrat. L’allégation de la campagne Trump était la même en Pennsylvanie, où les républicains ont également perdu. Au Michigan, la campagne plaidait que ses observateurs électoraux n’avaient pas pu surveiller le dépouillement. La poursuite a été écartée. Le président a également brandi ces allégations sur Twitter et allégué une fois de plus la fraude électorale » — ce qui lui a valu de voir ses gazouillis flanqués d’un avertissement du réseau social prévenant qu’une partie du contenu était trompeuse. Son fils, Donald Trump Jr., a renchéri sur Twitter que la meilleure chose pour l’avenir de l’Amérique serait que [Donald Trump] parte en guerre complète contre cette élection pour démasquer toute la fraude, la tricherie ». Un gazouillis qui a lui aussi été signalé par Twitter. Les courses se resserrent Plus de 48 heures après la fermeture des bureaux de vote, les courses demeuraient si serrées dans cinq États clés qu’il était toujours impossible d’en prédire le gagnant. C’est extrêmement serré en Pennsylvanie. Il n’y a aucun doute. Et cela veut dire qu’il va falloir prendre plus de temps pour voir qui aura vraiment gagné », a fait valoir la secrétaire d’État de la Pennsylvanie, Kathy Boockvar. Alors que Donald Trump y détenait une avance de quelque 380 000 voix mardi, celle-ci avait fondu à un peu moins de 22 400 voix jeudi soir. Idem en Géorgie, où l’écart est passé de 18 000 voix d’avance pour Donald Trump jeudi matin à moins de 1800 jeudi soir. Au Nevada, c’est l’avance de Joe Biden qui demeurait serrée, tout comme en Arizona. Le candidat démocrate pourrait gagner l’élection présidentielle s’il remporte l’État de Pennsylvanie, ou s’il conserve le Nevada et l’Arizona et qu’il décroche la Géorgie. Donald Trump, en revanche, doit absolument remporter la Pennsylvanie, la Géorgie et la Caroline du Nord — où il est demeuré le meneur. Mais il faudrait aussi qu’il reprenne l’Arizona ou le Nevada des mains des démocrates s’il veut demeurer président. Ce reportage a été financé grâce au soutien du Fonds de journalisme international Transat — Le Devoir. À voir en vidéo
Tout le pays et tous les fans de patinage artistique à travers le monde ont tremblé pour Kamila. Son talent réunit tous les éléments les
Home Société Top 25 des pays les plus malheureux du monde La Guinée sur la liste de World Happiness Report » Selon le rapport 2018 sur le Bonheur mondial World Happiness Report, le Burundi est le pays le plus malheureux du monde. Une étude internationale sur le bonheur publiée le 16 mars a révélé le classement des pays les plus ou moins heureux. A la dernière place des pays les plus heureux figure le Burundi, plongé dans une grave crise émaillée de violences depuis que le président a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat qu’il a obtenu en juillet. Les profonds désaccords entre le pouvoir et l’opposition a fait voler en éclats l’équilibre politique qui avait été trouvé grâce à la formule de partage du pouvoir instituée par les accords d’Arusha de 2000. Ainsi, sans surprise, le Burundi est le pays le plus malheureux du monde, comme en 2015 et 2016. En 2017, le Togo avait ravi la vedette au Burundi, mais s’est reclassé cette année. Selon les auteurs, six facteurs ont été pris en compte – le PIB par habitant, les soutiens sociaux, l’espérance de vie, la liberté sociale, la générosité et l’absence de corruption – expliquent presque les trois quarts des variations entre les pays. La Guinée figure à la 17ème place. Voici le classement mondial Burundi République centrafricaine Soudan du Sud Tanzanie Yémen Rwanda Syrie Liberia Haiti Malawi Botswana Afghanistan Zimbabwe Madagascar Angola Lesotho Guinée Togo Ukraine Soudan Bénin Uganda Niger Inde Congo Kinshasa Il faut noter que, World Happiness Report classe aussi les pays les plus heureux de l’année. Pour cette année 2018, voici le Top 10 des pays africains les plus heureux. L’Ile Maurice Libye Algérie Maroc Nigeria Somalie Cameroun Gabon Afrique du Sud Côte d’Ivoire Créé par l’ONU en 2012, le World Happiness Report vise à influencer la politique du gouvernement et énumère notamment la compassion, la liberté, la générosité, l’honnêteté, la santé, les filets sociaux et la bonne gouvernance ». La méthodologie utilisée consiste à demander à un échantillon d’environ personnes de répondre à une série de questions sur la perception de leur qualité de vie sur une échelle de 1 à 10. Dpecheguinee avec BwebTV
LInde devrait devenir le pays le plus peuplé du monde d'ici 2023, selon l'ONU. Wibbitz Top Des Histoires En Français. 3:31 . Découvrez le top 5 des pays les plus peuplés au monde en 2021. Allo Trends World. 0:11. Top 10 des pays les plus peuplés au monde-CnhQA-Janhudsondisarmgiang. 0:31. Top 10 des pays les plus peuplés au monde-CnhQA-aAiFI.

L’Institut pour l’Économie et la Paix réalise chaque année, un classement des pays en fonction de leur dangerosité et de leur niveau de sécurité. Découvrez quels sont en 2018, les 5 pays les plus dangereux et les 5 pays les plus paisibles, en quelques photos saisissantes… de beauté ! Rédigé par , le 15 Aug 2018, à 16 h 40 min Un Institut australien, l’Institute for Economics and Peace Institut pour l’Économie et la Paix réalise depuis 12 ans le Global Peace Index », l’Index de Paix Mondiale. Il mesure l’indice de sécurité dans 163 pays, qui représentent 99 % de la population. Globalement, le niveau de paix et de sécurité dans le monde a baissé depuis 2017. Six des neuf régions du monde ont perdu du terrain au cours de la dernière année. Les quatre régions les plus pacifiques que sont l’Europe – toujours considérée comme le continent le plus paisible, l’Amérique du Nord, l’Asie-Pacifique et l’Amérique du Sud – ont toutes enregistré des détériorations. La plus grande étant survenue en Amérique du Sud, en raison essentiellement d’une hausse des incarcérations1. Carte de la paix dans le monde, du vert le plus paisible au rouge le plus dangereux © vous dévoile la liste des pays les plus dangereux, et des pays les plus paisibles, dans un diaporama étonnant qui montre surtout la beauté méconnue de ces 10 pays, dont la moitié est terriblement touchée par la guerre, le terrorisme, la criminalité, la corruption, le déni des droits de l’homme, etc. Cinquième pays le plus dangereux la Somalie La Somalie fait partie du top 5 des pays les plus dangereux. Ce pays de la corne de l’Afrique a connu de douloureux épisodes de famine et est depuis longtemps instable et en situation de guerre civile. Malheureusement ce n’est pas prêt de s’arranger quand on sait que l’armée somalienne, elle-même, vient d’être sommée de se conformer au droit international humanitaire. Laas Geel, plus ancien et le plus important foyer d’art rupestre de la corne de l’Afrique © mbrand85 Ce pays comprend pourtant des régions magnifiques avec des paysages allant du désert à la plage. Lire page suivante l’Irak Références Global Peace Index 2018 en anglais Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup ! consoGlobe vous recommande aussi... Rédigé par Pauline Petit A la découverte du monde de demain, initiatives positives, personnalités inspirantes, nouveaux modèles économiques. Sans cesse dans les livres, sur le Net... Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rédacteur 

AccueilL'histoire Comment la poussière de farine et une étincelle malhonnête ont fait exploser le plus grand moulin du monde en 1878 . L'histoire . Comment la poussière de farine et une étincelle malhonnête ont fait exploser le plus grand moulin du monde en 1878 . 2022. 2022. Lorsque Cadwallader Colden Washburn a construit un moulin à Minneapolis en 1874, c'était le
La variante du Sars-CoV-2, décelée en octobre dernier en Afrique du Sud, est bien plus contagieuse mais pas plus dangereuse, affirment les experts. Depuis, cette mutation du coronavirus s'est répandue dans de nombreux pays dont la France. L'Afrique du Sud compte à ce jour plus d'un million d'infections dues à la Covid-19. Les contaminations sont très rapides et placent les hôpitaux sous pression. Le nouveau variant du coronavirus identifié en Afrique du Sud en octobre, et désormais prédominant dans le pays du continent le plus touché par la pandémie, n'est pas plus mortel mais il est 1,5 fois plus contagieux, a affirmé lundi un panel d'experts sud-africains. Baptisée cette mutation est 50 % plus transmissible », mais rien n'indique que le nouveau variant est plus sévère », a déclaré le Pr Salim Abdool Karim, épidémiologiste et coprésident du Comité scientifique au ministère de la Santé sud-africain. Ces conclusions sont notamment tirées de données collectées dans les principaux foyers de contamination du pays d'Afrique du Sud compte plus de 1,3 million de cas de coronavirus, dont quelque morts. Durement frappé par la seconde vague de la pandémie, le pays a toutefois enregistré lundi une diminution de 23 % du nombre de cas, a annoncé lundi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize. L'Afrique du Sud a sans doute atteint le point d'inflexion » de cette seconde vague, a-t-il déclaré, mais il est trop tôt pour célébrer » car, dans le même temps, les admissions dans les hôpitaux ont augmenté de 18,3 % par rapport à la semaine du Sud a dépassé le million de contaminationsLa seconde vague de pandémie exerce une pression énorme sur le système de santé du pays, à bout de souffle. Si les patients sont plus nombreux, la mortalité hospitalière n'a pas changé » entre la première et la seconde vague, a toutefois souligné une spécialiste du panel, le Dr Waasila découverte d'un nouveau variant a forcé les autorités sud-africaines à mettre en place de nouvelles restrictions en décembre. Le monde a sous-estimé ce virus ce virus peut évoluer et s'adapter », a reconnu un autre scientifique du panel, le Pr Alex Sigal, de l'Institut de recherche sur la Santé en Afrique. “Le monde a sous-estimé ce virus ce virus peut évoluer et s'adapterLes craintes liées au nouveau variant ont également isolé la première puissance industrielle d'Afrique, plusieurs compagnies aériennes réduisant leurs président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a récemment annoncé l'arrivée de 20 millions de vaccins dans les six prochains mois, pour une population de 59 millions de personnes, sans donner de détails. Des vœux pieux et de la manipulation malhonnête », a dénoncé lundi dans un communiqué l'Alliance démocratique DA, le principal parti d'opposition, qui exige des clarifications sur le programme de vaccination du gouvernement. Aucune preuve de l'efficacité des vaccins actuels contre le variant du coronavirus n'a encore été apportée », a par ailleurs reconnu le Pr Abdool Karim, soulignant que de nombreuses études sont en cours ».Intéressé par ce que vous venez de lire ? Traductionsen contexte de "plus que malhonnête" en français-anglais avec Reverso Context : Se fondant sur le fait que Mr Powell avait la réputation d'être 27 Mai 2016 Jusqu’où ira Hillary Clinton pour accéder à la Maison-Blanche et que pourrait-on attendre de son éventuelle présidence? Nous avons posé la question à Diana Johnstone. Dans son récent ouvrage Hillary Clinton, la reine du chaos, elle analyse le lien entre les ambitions de la candidate sans scrupule et la machine qui sous-tend l’empire américain. Du coup d’Etat au Honduras à la guerre en Libye en passant par l’instrumentalisation de la cause féministe, Diana Johnstone nous dévoile la face cachée de la candidate démocrate et nous met en garde sur le Smart Power » cher à Clinton. Enfin, elle analyse pour nous le succès de Donald Trump et ce que son alternative représente vraiment. La course à la Maison-Blanche se fait au coude-à-coude. Hillary Clinton a-t-elle une chance de l’emporter ? Comment analysez-vous sa campagne jusqu’ici ? Elle a commencé sa campagne en grande favorite, mais ne cesse de baisser dans les sondages. Avec toute la machine du Parti démocrate à son service, un énorme trésor de guerre, et la certitude de gagner les premières primaires dans les Etats du Sud, Hillary Clinton avait une longueur d’avance qui rendait le rattrapage de son challenger imprévu Bernie Sanders quasi impossible. Pourtant, ce vieux sénateur peu connu, se qualifiant de socialiste démocratique » dans un pays où le socialisme est largement considéré comme l’œuvre du diable, a suscité un enthousiasme extraordinaire, notamment parmi les jeunes. Quoi qu’il arrive, la campagne inattendue de Bernie a réussi à attirer l’attention sur les liens quasi organiques entre les Clinton et Wall Street, liens occultés par les grands médias. Pour la première fois, ceux-ci ont été efficacement contrecarrés par Internet qui fourmille de vidéos dénonçant la cupidité, les mensonges, la bellicosité de Mme Clinton. Par ailleurs, Hillary Clinton court le risque d’ennuis graves à cause de son utilisation illicite de son propre serveur email en tant que secrétaire d’Etat. Au cours des primaires, sa popularité a baissé tellement que le Parti démocrate doit commencer à être effrayé de nommer une candidate trainant tant de casseroles. Les derniers sondages montrent que l’impopularité de Hillary Clinton commence à dépasser l’impopularité de Trump. Pour beaucoup d’électeurs, il sera difficile de choisir le moindre mal ». La campagne de Hillary Clinton aurait déjà coûté 89,6 millions de dollars. De quels personnages influents a-t-elle le soutien ? Peut-on deviner, à partir de là, quels intérêts Clinton pourrait défendre si elle devient présidente ? Celui qui se met le plus en avant est un milliardaire israélo-américain, Haim Saban, qui s’est vanté de donner autant d’argent qu’il faut » pour assurer l’élection de Hillary. En retour, elle promet de renforcer le soutien à Israël dans tous les domaines, de combattre le mouvement BDS et de poursuivre une politique vigoureuse contre les ennemis d’Israël au Moyen-Orient, notamment le régime d’Assad et l’Iran. Le soutien financier considérable qu’elle reçoit de l’Arabie saoudite va dans le même sens. D’autre part, les honoraires faramineux reçus de la part de Goldman Sachs et d’autres géants de la finance laissent peu de doute sur l’orientation de sa politique intérieure. En devenant la première femme présidente des Etats-Unis, pensez-vous que Hillary Clinton ferait avancer la cause féministe ? Le fait d’être femme est le seul élément concret qui permet à Hillary de prétendre que sa candidature soit progressiste. L’idée est que si elle brise le plafond de verre » en accédant à ce poste suprême, son exemple aidera d’autres femmes dans leur ambition d’avancer dans leurs carrières. Mais pour la masse des femmes qui travaillent pour de bas salaires, cela ne promet rien. Il faut placer cette prétention dans le contexte de la tactique de la gauche néolibéralisée de faire oublier son abandon des travailleurs, c’est-à-dire de la majorité, en faveur de l’avancement personnel des membres des minorités ou des femmes. Il s’agit de la politique identitaire » qui fait oublier la lutte des classes en se focalisant sur d’autres divisions sociétales. En d’autres termes, la politique identitaire signifie le déplacement du concept de l’égalité du domaine économique à celui de la subjectivité et des attitudes psychologiques. Dans votre livre, Hillary Clinton, la reine du Chaos, vous revenez sur la guerre du Kosovo. Hillary Clinton était la première Dame des Etats-Unis à l’époque. En quoi le bombardement de la Yougoslavie en 1999 a-t-il été un épisode marquant de son parcours politique ? Avec son amie Madeleine Albright, l’agressive ministre des Affaires étrangères de l’époque, Hillary poussait son mari Bill Clinton à bombarder la Yougoslavie en 1999. Cette guerre pour arracher le Kosovo à la Serbie fut le début des guerres supposées humanitaires » visant à changer des régimes qui ne plaisent pas à Washington. Depuis, Hillary s’est fait la championne des changements de régime », notamment en Libye et en Syrie. Dans mon livre, La Reine du Chaos, je souligne l’alliance perverse entre le complexe militaro-industriel américain et certaines femmes ambitieuses qui veulent montrer qu’elles peuvent faire tout ce que font les hommes, notamment la guerre. Un intérêt mutuel a réuni les militaristes qui veulent la guerre et des femmes qui veulent briser les plafonds de verre. Si les militaristes ont besoin de femmes pour rendre la guerre attrayante, certaines femmes très ambitieuses ont besoin de la guerre pour faire avancer leur carrière. Les personnalités les plus visiblement agressives et va-t’en guerre de l’administration Obama sont d’ailleurs des femmes Hillary, Susan Rice, Samantha Power, Victoria Nuland… C’est un signal au monde pas de tendresse de ce côté-ci ! On peut ajouter le Honduras au tableau de chasse de Hillary Clinton. Elle était fraîchement élue secrétaire d’Etat lorsqu’en 2009, l’armée a renversé le président Manuel Zelaya. Un avant-goût de la méthode Clinton ? Son rôle en facilitant le renversement par des militaires d’un président démocratiquement élu illustre à la fois ses méthodes et ses convictions. Ses méthodes sont hypocrites et rusées elle feint une désapprobation du procédé tout en trouvant les moyens de l’imposer, contre l’ensemble de l’opinion internationale. Ses convictions, c’est clair, l’amènent à soutenir les éléments les plus réactionnaires dans un pays qui est le prototype de la république bananière c’est le pays le plus dominé par le capital et par la présence militaire des Etats-Unis de toute l’Amérique latine, le plus pauvre après Haïti. Zelaya aspirait à améliorer le sort des pauvres et des indigènes. Il osait même proposer de convertir une base militaire américaine en aéroport civil. A la trappe ! Et depuis, les opposants – par exemple la courageuse Bertha Caceres – sont régulièrement assassinés. Cette méthode porte un nom, le Smart Power. Pouvez-vous nous expliquer ce que c’est ? Dans le discours washingtonien, on distingue depuis longtemps le hard power » militaire du soft power » économique, politique, idéologique, etc.. Hillary Clinton, qui se vante d’être très intelligente, a pris comme slogan le Smart Power », le pouvoir malin, habile, qui ne signifie qu’une combinaison des deux. Bref, elle compte utiliser tous les moyens pour préserver et avancer l’hégémonie mondiale des Etats-Unis. Si le Smart Power aspire à combiner la méthode douce et la manière forte, cette dernière semble avoir la préférence de Clinton malgré tout ! Oui, en tant que chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton a souvent montré une préférence pour la force contre l’utilisation de la diplomatie. On voit les mêmes tendances chez ses consœurs Madeleine Albright, Susan Rice ou Samantha Power. Surtout dans le cas de la Libye, Clinton a saboté les efforts de médiation des pays africains et même d’officiers supérieurs américains et du membre du Congrès Kucinich qui avaient pris contact avec les représentants de Gaddafi en quête d’un compromis pacifique. Elle s’opposait aussi aux négociations avec l’Iran. Et elle est prête à risquer la guerre avec la Russie pour chasser Assad, ce qui s’accorde avec son hostilité affichée envers Poutine. Les années Bush et la brutalité des néoconservateurs ont frappé les esprits, mais le Smart Power de Clinton semble tout aussi dangereux, non ? Tout à fait, cette femme est très dangereuse. Alors que les Etats-Unis s’apprêtent à renouveler leur arsenal nucléaire, alors qu’ils mènent une campagne de propagande haineuse antirusse qui dépasse celle de la guerre froide, alors qu’ils obligent leurs alliés européens à acheter une quantité énorme d’avions de guerre made in USA tout en poussant l’Otan à concentrer les forces militaires le long des frontières russes, la présidence de Mme Hillary Clinton représenterait un péril sans précédent pour le monde entier. Vous pointez dans votre ouvrage tout le poids du complexe militaro-industriel dans la politique étrangère des Etats-Unis. Finalement, la personne qui occupe le bureau ovale a-t-elle une marge de manœuvre ? La base matérielle de la politique guerrière des Etats-Unis, c’est ce complexe militaro-industriel MIC, né au début de la guerre froide, contre la dangerosité duquel le président Eisenhower lui-même a averti le public en 1961. Il a fini par dominer la vie économique et politique du pays. Les intellectuels organiques de ce complexe, logés dans les think tanks et les rédactions des grands journaux, ne cessent de découvrir, ou plutôt d’inventer, les menaces » et les missions humanitaires » pour justifier l’existence de ce monstre qui consomme les richesses du pays et menace le monde entier. Les présidents passent, le MIC reste. Depuis l’effondrement de l’Union soviétique, le Parti de la Guerre » se sent tout-puissant et devient plus agressif que jamais. Hillary Clinton a tout fait pour devenir leur candidate préférée. Comment construire dès lors une alternative à ce Parti de la Guerre ? C’est la grande question à laquelle je ne saurais répondre. Par ailleurs, il n’existe pas de formule pour de tels bouleversements, qui dépendent d’une diversité de facteurs, souvent imprévisibles. La candidature tellement décriée de Trump pourrait en être un, car le vieil isolationnisme de droite est certainement un des éléments qui pourrait contribuer à détourner Washington de son cours vers le désastre. Qu’on le veuille ou non, il faut reconnaître que la gauche » est trop impliquée dans la farce des guerres humanitaires » pour être la source du revirement. Il faut une prise de conscience qui dépasse les divisions de classes et d’étiquettes politiques. La situation est grave, et tout le monde est concerné. Trump se demande en effet pourquoi les Etats-Unis devraient jouer au gendarme dans le monde entier, plaide pour des relations plus constructives avec la Russie et interroge l’utilité de l’Otan. Il est même opposé au TTIP ! Mais son protectionnisme conservateur ne pourrait-il pas conduire à d’autres guerres de grande ampleur ? N’y a-t-il pas d’autre espoir ? Il est difficile de qualifier un personnage tel que Trump comme espoir », mais il faut le situer dans le contexte politique américain. En Europe, et notamment en France, on persiste à prendre le spectacle des élections présidentielles américaines comme une évidence de la nature démocratique » du pays. Mais tous ces spectacles, avec leurs conflits et leurs drames, tendent à obscurcir le fait central la dictature de deux partis, tous les deux dominés par le complexe militaro-industriel et son idéologie d’hégémonie mondiale. Ces deux partis sont protégés de concurrence sérieuse par les règles particulières à chacun des cinquante Etats qui rendent quasiment impossible la présence d’un candidat tiers. L’exploit de Trump est d’avoir réussi à envahir et d’accaparer l’un de ces deux partis, le Parti républicain, qui se trouvait dans un état de dégradation intellectuelle, politique et morale extrême. Il l’a accompli par une sorte de démagogie très américaine, perfectionnée pendant sa prestation en tant que vedette d’un programme de télé-réalité ». C’est une démagogie empruntée au show-business plutôt qu’au fascisme. On ravit l’auditoire en étant choquant. L’invasion du jeu électoral par cet amuseur de foules est très significative de la dépolitisation du pays – tout comme la réussite plus modeste de Bernie Sanders montre le désir d’une minorité éclairée progressiste de réintroduire le politique dans le spectacle. Le Parti démocrate, tout corrompu qu’il soit, garde vraisemblablement assez de vigueur pour marginaliser l’intrus. Il a une ligne politique claire, représentée par Hillary Clinton néolibéralisme et hégémonie mondiale sous couvert des droits de l’homme. Il fera tout pour bloquer Sanders. Mais on peut toujours espérer que le mouvement inspiré par sa candidature contribuera à un renouveau durable de la gauche. A court terme, il reste Trump, ancien démocrate plus ou moins, malhonnête comme l’est forcément un homme d’affaires qui a réussi dans l’industrie de la construction, égoïste, comédien, dont on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Seulement, il peut difficilement être pire que Hillary, ne serait-ce que parce qu’il casse le jeu actuel qui mène directement à la confrontation avec la Russie. En tant que présidente, Hillary se trouverait bien chez elle à Washington entourée de néocons et d’interventionnistes de tout poil prêts à s’embarquer ensemble dans des guerres sans fin. Lui par contre se trouverait dans un Washington hostile et consterné. Ce serait une version originale du chaos créateur » cher aux interventionnistes. L’idée que le protectionnisme mène à la guerre » fait partie de la doctrine du libéralisme. En réalité, nous sommes déjà en pleine guerre, et un peu de retrait chez soi de la part des Américains pourrait calmer les choses. Que ce soit Trump ou Sanders, un certain protectionnisme » à l’égard des produits chinois serait nécessaire pour faire redémarrer l’industrie américaine et créer des postes de travail. Mais il est impossible aujourd’hui de pratiquer le protectionnisme » des années 1930. La peur du protectionnisme » mène à la politique néolibérale actuelle de l’Union européenne qui détruit toutes les protections des travailleurs. Au lieu de craindre Trump, l’Europe ferait mieux de le regarder comme un révélateur. Face à cette Amérique, les Européens doivent retrouver la vieille habitude de formuler leurs propres objectifs, au lieu de suivre aveuglément une direction politique américaine profondément hypocrite, belliqueuse et en pleine confusion. Le bon protectionnisme serait que les Européens apprennent à se protéger de leur grand frère transatlantique. Source Investig’Action Voir Diana Johnstone, Hillary Clinton. La reine du chaos, Editions Delga, 2015 Diana Johnstone analyse le lien entre les ambitions d’une politicienne sans scrupule, Hillary Clinton, et la machine qui sous-tend “l’empire américain” le complexe militaro-industriel, les médias, le lobby pro-israélien, et les intellectuels qui orientent le discours sur les droits de l’homme, le multiculturalisme ou les droits de minorités en faveur de la guerre perpétuelle. Passant en revue les conflits au Honduras, au Rwanda, en Libye, Bosnie, Kosovo, Irak, Syrie et Ukraine, Diana Johnstone illustre une caractéristique de l’empire américain qui diffère des empires passés une volonté de destruction d’ennemis potentiels plutôt que d’occupation et d’exploitation. En se faisant la porte-parole de “gauche” de l’offensive actuelle contre la Russie, avec le risque de guerre nucléaire qu’elle entraîne, Hillary Clinton renforce un des principaux dangers qui menacent l’humanité aujourd’hui.
Cest important de soutenir cette manifestation au niveau européen parce que la privatisation du rail, par exemple, et les attaques sur les conditions des travailleurs sont des décisions prises avant tout au niveau européen. Cela concerne donc tous les travailleurs européens. C’est là que nous devons nous battre. Ca nous concerne donc directement, nous, les cheminots belges,
Cequi explique le mieux comment le malhonnête homme, et quelquefois même le sot, réussissent presque toujours mieux dans le monde que l’honnête homme et que l’homme d’esprit, à faire leur chemin, c’est que le malhonnête homme et le sot ont moins de peine à se mettre au courant et au ton du monde, qui, en général, n’est que malhonnêteté et sottise; au

Eneffet, d’après une étude menée par l’université de Nottingham et récemment publié dans l’hebdomadaire scientifique Nature, le peuple marocain serait le peuple le plus malhonnête au monde D’après cette étude, le Maroc est talonné par les Tanzaniens, les Kényans et les Chinois.. Pour effectuer cette analyse, les chercheurs scientifiques ont

Orc’est bien à cause de perturbateurs comme Didacien KOSSIMATCHI que la population n’a plus confiance dans ces glorieux soldats et gendarmes centrafricains. Mais lui, la guerre il la fait du fond de son lit, et encore plus probablement du fond de son verre de whisky, puisqu’il est de notoriété publique, que le grand Didacien est un alcoolique reconnu. e4N7r.
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