Luc2.14. « Gloire Ă  Dieu dans les lieux trĂšs hauts, paix sur la terre et bienveillance parmi les hommes ! ». Gloire 1391 Ă  Dieu 2316 dans 1722 les lieux trĂšs hauts 5310, Et 2532 paix 1515 sur 1909 la terre 1093 parmi 1722 les hommes 444 qu’il agrĂ©e 2107 ! 444 - anthropos un ĂȘtre humain, homme ou femme d'une façon gĂ©nĂ©rique, tous Montrons que nous sommes des “hommes de bonne volontĂ©â€ 1. a Quelles paroles une armĂ©e d’anges cĂ©lestes ont-​ils prononcĂ©es ensemble lors de la naissance humaine de “Christ le Seigneur” ? b Qu’est-​ce qui indique qu’il ne doit y avoir que trĂšs peu d’hommes de bonne volontĂ© Ă  notre Ă©poque, et quelle question cela soulĂšve-​t-​il ? LORS de la naissance humaine de “Christ le Seigneur”, qui allait devenir l’Oint qui proclamerait l’“annĂ©e de bienveillance de la part ... de notre Dieu”, une armĂ©e d’anges cĂ©lestes s’écriĂšrent ensemble “Gloire Ă  Dieu dans les lieux trĂšs hauts, et sur la terre paix chez les hommes de bonne volontĂ©.” Luc 213, 14. Il ne fait aucun doute que durant les dix-neuf siĂšcles Ă©coulĂ©s, il n’y a eu que trĂšs peu d’“hommes de bonne volontĂ©â€. Il s’agit d’“hommes qui ont sa faveur [celle de Dieu]” CT, d’hommes qui se sont attirĂ© la bienveillance ou faveur de JĂ©hovah Dieu. Il est Ă©vident qu’ils doivent ĂȘtre peu nombreux, car, depuis 1914 en particulier, il n’y a eu que trĂšs peu de paix sur la terre, et de plus en plus de personnes laissent voir qu’elles ne possĂšdent pas la “paix de Dieu qui surpasse toute pensĂ©e”. Phil. 47. Comment est-​il possible Ă  notre Ă©poque de devenir des “hommes de bonne volontĂ©â€ de Dieu ? C’est ce que nous dĂ©sirons ĂȘtre, n’est-​ce pas ? 2. Quelle leçon devrions-​nous tirer de ce qui est arrivĂ© aux Juifs du premier siĂšcle de notre Ăšre, et pourquoi ? 2 Ce qui est arrivĂ© aux Juifs de Palestine au premier siĂšcle de notre Ăšre doit nous servir d’avertissement. Leur expĂ©rience dĂ©sastreuse n’est pas seulement historique, mais c’est aussi une image, un type ou exemple. L’apĂŽtre Paul dĂ©clara sous inspiration “Or ces choses sont devenues nos exemples .... Or ces choses leur arrivaient comme exemples, et elles ont Ă©tĂ© Ă©crites pour nous servir d’avertissement, Ă  nous sur qui sont arrivĂ©es les fins des systĂšmes de choses.” I Cor. 106-11. Il est certain qu’avec la venue, le sacrifice, la rĂ©surrection et l’ascension de JĂ©sus-Christ, les fins des systĂšmes de choses anciens Ă©taient arrivĂ©es, comme cela est Ă©crit dans HĂ©breux 926 “Mais maintenant il s’est manifestĂ© lui-​mĂȘme une seule fois Ă  la clĂŽture des systĂšmes de choses pour abolir le pĂ©chĂ© par son sacrifice.” ParallĂšlement, nous vivons aujourd’hui la clĂŽture d’un systĂšme de choses. Cela est particuliĂšrement Ă©vident depuis 1914, comme le prouvent sans l’ombre d’un doute les prophĂ©ties bibliques ainsi que les conditions et les Ă©vĂ©nements mondiaux. Les exemples typiques rapportĂ©s dans la Bible ont donc Ă©tĂ© Ă©crits pour nous servir d’avertissement. 3. a Tout comme les Juifs Ă  l’époque des apĂŽtres, dans quelle pĂ©riode de temps vivons-​nous ? b Quelle partie du “signe ... de la clĂŽture du systĂšme de choses” est visible dans le monde entier, depuis quand et par qui est-​elle accomplie ? 3 Tout comme les Juifs Ă  l’époque des apĂŽtres, au premier siĂšcle de notre Ăšre, nous vivons nous aussi une pĂ©riode de faveur divine, l’“annĂ©e de bienveillance de la part de JĂ©hovah”. Is. 611, 2, NW. Comme eux, nous vivons la clĂŽture d’un systĂšme de choses. Lorsque JĂ©sus donna sa prophĂ©tie sur “le signe ... de la clĂŽture du systĂšme de choses”, il dĂ©clara Ă  ses apĂŽtres “Cette bonne nouvelle du royaume sera prĂȘchĂ©e par la terre habitĂ©e tout entiĂšre en tĂ©moignage Ă  toutes les nations ; et alors la fin viendra.” Mat. 243, 14. Cette “bonne nouvelle du royaume” n’est-​elle pas prĂȘchĂ©e aujourd’hui dans le monde entier ? Certainement ; les faits et les chiffres le prouvent. Cela est particuliĂšrement vrai depuis l’annĂ©e 1914, date Ă  laquelle, selon les calculs effectuĂ©s par l’Association internationale des Étudiants de la Bible, les temps des Gentils ou “temps fixĂ©s des nations” ont pris fin ; le moment prĂ©vu par Dieu Ă©tait ainsi venu d’installer dans les cieux son Royaume messianique, afin de libĂ©rer l’humanitĂ©. À partir de cette date, le Royaume Ă©tabli de Dieu, et non plus le Royaume Ă  venir, pouvait ĂȘtre prĂȘchĂ© dans le monde entier comme une bonne nouvelle. Or, il a Ă©tĂ© proclamĂ©. Par qui ? Par les tĂ©moins de JĂ©hovah. 4. a Tout comme au premier siĂšcle de notre Ăšre, de quelle attitude divine la proclamation de la bonne nouvelle est-​elle une preuve ? b Pourquoi devrions-​nous en profiter ? 4 Au premier siĂšcle de notre Ăšre, la proclamation du message divin “Repentez-​vous, car le royaume des cieux s’est approchĂ©â€, Ă©tait une preuve de la bienveillance de Dieu envers la nation juive Mat. 31, 2 ; 412-17 ; És. 823 91, NW ; 91 92, NW. De mĂȘme aujourd’hui, la prĂ©dication du Royaume de Dieu Ă©tabli depuis 1914 est une preuve de la bienveillance de Dieu. Il en est Ă©videmment ainsi, car lorsque la proclamation du Royaume sera terminĂ©e, “alors la fin viendra” ; or, la fin du prĂ©sent systĂšme de choses correspond au “jour de vengeance de la part de notre Dieu”. Puisque les tĂ©moins de JĂ©hovah continuent de prĂȘcher cette “bonne nouvelle du royaume”, et cela sur une Ă©chelle toujours plus grande, il est donc clair que notre gĂ©nĂ©ration vit encore dans l’“annĂ©e de bienveillance de la part de JĂ©hovah”. Une fois la proclamation du Royaume achevĂ©e, cette “annĂ©e” doit se terminer. Il nous faut donc profiter de l’“annĂ©e de bienveillance” avant que “le jour de vengeance” ne s’abatte sur le prĂ©sent systĂšme de choses tout entier. L’avons-​nous fait ou le ferons-​nous ? 5. Selon II Corinthiens 521 Ă  62, qu’a Ă©crit l’apĂŽtre Paul Ă  ceux qui occupaient une position semblable Ă  la nĂŽtre, et combien de temps avant la destruction de JĂ©rusalem l’écrivit-​il ? 5 Nous vivons une Ă©poque appropriĂ©e pour cela, et notre vie est en jeu. Allons-​nous laisser passer l’occasion qui nous est offerte et, de ce fait, ne pas profiter de la bienveillance divine ou en manquer le but, ce qui reviendrait Ă  laisser Ă©chapper le salut ? À ceux qui se trouvaient dans une situation semblable Ă  la nĂŽtre, l’apĂŽtre Paul fit une exhortation, afin qu’il n’en soit pas ainsi. Pour exprimer sa pensĂ©e, il cita ÉsaĂŻe 498 JĂ©, oĂč nous lisons “Ainsi parle YahvĂ© Au temps favorable [ou, au temps de bienveillance approbation, NW, 1958, n. m.], je t’exaucerai, le jour du salut, je te secourrai.” L’apĂŽtre Paul Ă©crivit donc “Celui [JĂ©sus-Christ] qui n’a pas connu le pĂ©chĂ©, il l’a fait ĂȘtre pĂ©chĂ© pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu par son moyen. Travaillant avec lui, nous aussi, nous vous supplions de ne pas accepter la bontĂ© immĂ©ritĂ©e de Dieu pour en manquer le but. Car il dit En un temps favorable, je t’ai entendu, et en un jour de salut je t’ai assistĂ©.’ Voici, c’est maintenant le temps particuliĂšrement favorable. Voici, c’est maintenant le jour du salut.” II Cor. 521 Ă  62. Paul Ă©crivit cela vers l’annĂ©e 55 de notre Ăšre, soit environ quinze ans avant la destruction de JĂ©rusalem, en l’an 70 de notre Ăšre. 6. a Pourquoi sommes-​nous prĂšs de connaĂźtre un Ă©vĂ©nement beaucoup plus grave que ce qui arriva aux Juifs en l’an 70 de notre Ăšre ? b Pour autant que cela nous concerne, qu’est-​ce que nous ne voudrons pas faire par rapport Ă  la bienveillance de Dieu ? 6 Le raisonnement inspirĂ© de l’apĂŽtre Paul s’applique avec tout autant d’urgence Ă  notre Ă©poque, en cette “annĂ©e de bienveillance”. Nous sommes prĂšs de connaĂźtre un Ă©vĂ©nement beaucoup plus grave et plus extraordinaire que la destruction de JĂ©rusalem et de son temple en l’an 70. Ce n’est pas un simple systĂšme national qui approche de sa fin catastrophique au “jour de vengeance de la part de notre Dieu”, mais un ordre de choses mondial et international, qui comprend tous les peuples, les tribus, les races et les religions non conformes Ă  la Bible. Si nous le dĂ©sirons, c’est pendant un court moment encore le “temps favorable” pour que nos priĂšres adressĂ©es au seul vrai Dieu vivant soient agréées et exaucĂ©es. C’est encore le “jour de salut” durant lequel, si nous le dĂ©sirons, nous pouvons bĂ©nĂ©ficier de l’aide divine pour survivre Ă  l’exĂ©cution de son “jour de vengeance”. GrĂące Ă  la bontĂ© immĂ©ritĂ©e de Dieu, nous vivons encore dans l’“annĂ©e de bienveillance de la part de JĂ©hovah”. Si nous estimons Ă  sa juste valeur l’occasion qui nous est offerte d’obtenir la vie Ă©ternelle dans le bonheur, nous ne voudrons pas manquer le but de la bontĂ© immĂ©ritĂ©e de Dieu ou de sa bienveillance Ă  notre Ă©gard. Comment le dĂ©montrer 7. a Quelle question se pose Ă  tous ceux qui aimeraient vivre Ă©ternellement, et grĂące Ă  quoi pouvons-​nous rĂ©pondre Ă  cette question ? b À quoi Jean-Baptiste, JĂ©sus-Christ et ses disciples ont-​ils encouragĂ© les Juifs ? 7 À notre Ă©poque critique, la question suivante se pose Ă  tous ceux qui aimeraient vivre Ă©ternellement dans un nouveau systĂšme de choses juste Comment puis-​je devenir un des “hommes de bonne volontĂ©â€ ou dĂ©montrer que j’en suis un ? GrĂące Ă  la Parole Ă©crite du CrĂ©ateur de la vie, le Dieu de bienveillance, il est possible de rĂ©pondre avec prĂ©cision Ă  cette question. Au premier siĂšcle de notre Ăšre, l’invitation suivante a Ă©tĂ© faite par Jean-Baptiste, puis par JĂ©sus-Christ et ses apĂŽtres “Repentez-​vous, car le royaume des cieux s’est approchĂ©.” AprĂšs sa rĂ©surrection d’entre les morts et peu de temps avant son ascension, JĂ©sus dĂ©clara Ă  ses disciples “Ainsi est-​il Ă©crit que le Christ souffrirait et se lĂšverait d’entre les morts le troisiĂšme jour, et que sur la base de son nom la repentance pour le pardon des pĂ©chĂ©s serait prĂȘchĂ©e dans toutes les nations.” Luc 2445-47. Le jour de la PentecĂŽte, aux nombreux Juifs qui demandĂšrent “Que ferons-​nous ?”, l’apĂŽtre Pierre rĂ©pondit “Repentez-​vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de JĂ©sus-Christ pour le pardon de vos pĂ©chĂ©s.” — Actes 237, 38. 8. Lorsque Dieu admit les non-Juifs incirconcis dans la congrĂ©gation chrĂ©tienne, que leur a-​t-​il accordĂ© selon les dĂ©clarations des chrĂ©tiens juifs ? 8 Plus de trois ans aprĂšs, lorsque les chrĂ©tiens juifs de JĂ©rusalem apprirent que les non-Juifs incirconcis des nations avaient Ă©tĂ© admis dans la congrĂ©gation chrĂ©tienne, ils dirent “Eh bien donc, Dieu a accordĂ© aussi la repentance pour la vie aux gens des nations.” — Actes 101 Ă  1118. 9. Quel pas doit suivre la repentance, et comment Pierre a t-​il soulignĂ© cela en s’adressant Ă  une foule de Juifs au temple de JĂ©rusalem ? 9 Cependant, il ne suffit pas simplement de se repentir, c’est-Ă -dire d’éprouver du chagrin ou des regrets sincĂšres en reconnaissant son Ă©tat de pĂ©cheur ou avoir commis le pĂ©chĂ©. Celui qui se repent doit ensuite faire quelque chose se convertir ou se dĂ©tourner du pĂ©chĂ©, et suivre la voie de la justice en produisant des fruits qui conviennent Ă  la repentance. L’apĂŽtre Pierre mit en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© de faire ce pas supplĂ©mentaire lorsque, s’adressant Ă  une foule de Juifs au temple de JĂ©rusalem, il dit “Dieu a accompli les choses qu’il a annoncĂ©es d’avance par la bouche de tous les prophĂštes, que son Christ souffrirait. Repentez-​vous donc, et retournez-​vous afin que vos pĂ©chĂ©s soient effacĂ©s, pour que des Ă©poques de rafraĂźchissement viennent de la personne de JĂ©hovah et qu’il envoie le Christ qui a Ă©tĂ© Ă©tabli pour vous, JĂ©sus, que le ciel, en fait, doit retenir en lui jusqu’au temps de la restauration de toutes choses dont Dieu a parlĂ© par la bouche des saints prophĂštes d’autrefois.” Actes 318-21. Si nous nous dĂ©tournons des pĂ©chĂ©s dont nous nous repentons, nous pouvons ĂȘtre sĂ»rs que JĂ©hovah Dieu nous les pardonnera. 10. Comment aprĂšs s’ĂȘtre repentie et convertie, une personne devient-​elle un des “hommes de bonne volontĂ©â€ de Dieu ? 10 Tant le Juif naturel que le Gentil incirconcis devait se faire baptiser aprĂšs s’ĂȘtre converti ou dĂ©tournĂ© du pĂ©chĂ©. AprĂšs sa rĂ©surrection, JĂ©sus dit Ă  ceux qui le suivaient d’aller et de faire des disciples de gens de toutes les nations, et il ajouta qu’ils devaient les baptiser au nom du PĂšre et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint’. Mat. 2819. Le baptĂȘme est un symbole de la repentance et de la conversion qui ont dĂ©jĂ  eu lieu, et indique que le candidat s’est prĂ©sentĂ© ou vouĂ© sans rĂ©serve Ă  Dieu le PĂšre, par l’intermĂ©diaire de JĂ©sus-Christ, le Fils. De cette façon, le croyant devient un disciple du Christ et en mĂȘme temps l’un des “hommes de bonne volontĂ©â€ de Dieu, l’un des “hommes qui ont sa faveur” ou Ă  qui il accorde sa paix. — Luc 214, CT. 11. En venant ainsi Ă  Dieu, qui ces personnes imitent-​elles, et quelle prophĂ©tie se rĂ©alisa lors de son baptĂȘme ? 11 En faisant ainsi le bon plaisir de Dieu, ces personnes ne font pas qu’obĂ©ir au commandement du Christ, mais suivent l’excellent exemple qu’il a laissĂ©. Lorsque JĂ©sus se prĂ©senta Ă  Dieu le jour oĂč Jean-Baptiste le baptisa dans le Jourdain, il accomplit les paroles prophĂ©tiques du Psaume 408, 9 407, 8, NW, qui expriment sa disposition de cƓur en ces termes “Alors je dis Voici, je viens avec le rouleau du livre Ă©crit pour moi. Je veux faire ta volontĂ© [ce qui est ton bon plaisir, Da], mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cƓur.” 12. a OĂč trouve-​t-​on l’application Ă  JĂ©sus des paroles prophĂ©tiques du psalmiste ? b De mĂȘme, lors de notre baptĂȘme, que dĂ©cidons-​nous de faire pour nous concilier la bienveillance de Dieu ? 12 Dans HĂ©breux 105-9, le rĂ©dacteur inspirĂ© applique ces paroles du psalmiste Ă  JĂ©sus au moment de son baptĂȘme, disant “C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit “Sacrifice et offrande, tu n’en as pas voulu, mais tu m’as prĂ©parĂ© un corps. Tu n’as approuvĂ© ni holocaustes ni offrande pour le pĂ©chĂ©.” Alors j’ai dit “Voici, je viens dans le rouleau du livre il est Ă©crit de moi pour faire ta volontĂ©, ĂŽ Dieu.”’ AprĂšs avoir dit d’abord Tu n’as pas voulu ni approuvĂ© sacrifices et offrandes, holocaustes et offrande pour le pĂ©ché’ — sacrifices qui sont offerts selon la Loi — alors il dit en fait Voici, je suis venu pour faire ta volontĂ©.’” Cette volontĂ© de Dieu Ă©tait une bonne “volontĂ©â€ ; c’était son bon plaisir ou ce qui lui plaisait. Ainsi, lorsque au moment de son baptĂȘme JĂ©sus se prĂ©senta pour faire la volontĂ© divine, il fit ce qui Ă©tait le bon plaisir de Dieu, ce qui lui plaisait. De mĂȘme, lorsque nous dĂ©cidons de faire la volontĂ© de Dieu ou son bon plaisir, nous nous concilions sa bonne volontĂ© ou bienveillance. 13. a À qui appartient le Roi du peuple dont nous devenons membres en tant qu’“hommes de bonne volontĂ©â€ ? b Comment les membres de ce peuple s’unissent-​ils avec enthousiasme Ă  ces “cris de joie” ? 13 En tant qu’“hommes de bonne volontĂ©â€ de Dieu, nous devenons membres de son peuple sur lequel rĂšgne JĂ©sus-Christ, son Fils intronisĂ©, qui occupe maintenant la fonction de Roi dans les cieux. Concernant ce peuple, la prophĂ©tie rapportĂ©e dans Psaume 8915-18 NW annonçait “Heureux est le peuple qui connaĂźt les cris de joie. Ô JĂ©hovah, Ă  la lumiĂšre de ta face ils continuent Ă  marcher. En ton nom ils sont joyeux tout au long du jour et en ta justice ils s’élĂšvent. Car tu es la beautĂ© de leur force ; et par ta bienveillance notre corne s’élĂšve. [Pourquoi ?] Car notre bouclier appartient Ă  JĂ©hovah, et notre roi appartient au Saint d’IsraĂ«l.” Leur Roi n’appartenant Ă  aucune nation belliqueuse de la terre, mais Ă  JĂ©hovah Dieu, les membres de ce peuple sont heureux et poussent des cris de joie. Ils s’unissent avec enthousiasme pour prĂȘcher “cette bonne nouvelle du royaume” par la terre habitĂ©e tout entiĂšre en tĂ©moignage Ă  toutes les nations, afin qu’elles puissent connaĂźtre le seul gouvernement juste avant leur destruction lors du “jour de vengeance de la part de notre Dieu”. 14. PlutĂŽt que d’entendre les rugissements du Roi, que prĂ©fĂšrent ces “hommes de bonne volontĂ©â€, et, Ă  notre Ă©poque oĂč s’effectue la sĂ©paration des hommes, de quel cĂŽtĂ© de ce Roi dĂ©sirent-​ils se trouver ? 14 Ils dĂ©sirent rester dans la faveur de ce Roi qui appartient Ă  JĂ©hovah. Ils ne tiennent pas Ă  entendre son rugissement et son courroux lors du “jour de vengeance” de la part de son Dieu. Ils ne dĂ©sirent pas ressentir les effets brĂ»lants de sa colĂšre, mais prĂ©fĂšrent ĂȘtre rafraĂźchis par sa faveur. Ils ont prĂ©sent Ă  l’esprit le texte de Proverbes 1912 NW, qui dĂ©clare “La fureur d’un roi est comme le grondement d’un jeune lion Ă  criniĂšre, mais sa bienveillance est comme la rosĂ©e sur la vĂ©gĂ©tation.” Les disciples, semblables Ă  des brebis, sont impatients d’ĂȘtre placĂ©s Ă  la droite du Roi au “temps de la fin”, lorsqu’il sĂ©parera les hommes de toutes les nations, tout comme le berger sĂ©pare les brebis des boucs. — Mat. 2531-46. Restons l’objet de la bienveillance de JĂ©hovah 15. Selon Proverbes 1120, 27, que devons-​nous continuer de faire aprĂšs ĂȘtre devenus des hommes ayant la faveur de Dieu ? 15 Une fois devenus des hommes ayant la faveur de Dieu, nous devons continuer de dĂ©montrer que nous sommes ses “hommes de bonne volontĂ©â€. Pour cela, il nous faut rechercher continuellement sa bienveillance en cultivant la droiture dans notre cƓur. C’est ce que nous montre le livre des Proverbes “Ceux qui sont tortueux de cƓur sont quelque chose de dĂ©testable pour JĂ©hovah, mais ceux qui sont irrĂ©prochables dans leur vie sont pour lui un plaisir. Celui qui recherche le bien continuera Ă  chercher la bienveillance ; mais quant Ă  celui qui recherche le mal, celui-ci viendra sur lui.” Prov. 1120, 27, NW. Avec un cƓur droit, nous continuerons de sonder la Parole de Dieu, afin de savoir comment ĂȘtre l’objet de sa bienveillance maintenant et Ă  toujours. Nous craignons de devenir quelque chose de dĂ©testable pour JĂ©hovah et de recevoir de mauvaises choses lors de son “jour de vengeance” qui approche rapidement. 16. Pour rester l’objet de la bienveillance de JĂ©hovah que devons-​nous toujours rechercher, et, selon Proverbes 834, 35 et Psaume 14310, oĂč devons-​nous le faire ? 16 Si nous continuons de rechercher la sagesse cĂ©leste et d’agir conformĂ©ment Ă  celle-ci, en Ă©tant toujours prĂȘts Ă  profiter de tout ce qui peut nous aider Ă  l’acquĂ©rir, nous nous assurerons la bienveillance de JĂ©hovah. Cela nous procurera un bonheur Ă©ternel. Dans Proverbes 834, 35 NW, la Sagesse personnifiĂ©e nous parle ainsi “Heureux est l’homme qui m’écoute en se tenant Ă©veillĂ© Ă  mes portes, jour par jour, en veillant prĂšs des montants de mes entrĂ©es. Car celui qui me trouve trouvera assurĂ©ment la vie, et obtient la bienveillance de JĂ©hovah.” Nous jouirons donc du bonheur, de la vie et de la bienveillance divine si nous allons lĂ  oĂč les “hommes de bonne volontĂ©â€ de Dieu se rĂ©unissent et si nous veillons rĂ©guliĂšrement prĂšs des montants de ses entrĂ©es pour y entendre parler de sa Parole Ă©crite pleine de sagesse, tout en rejetant celle du prĂ©sent monde. Avec le psalmiste nous prions JĂ©hovah en ces termes “Enseigne-​moi Ă  faire ta volontĂ© [ton bon plaisir, CT] ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite !” Ps. 14310. Nous savons que si nous faisons ce qui est son bon plaisir, nous nous concilierons sa bienveillance. 17. Qui avons-​nous besoin de frĂ©quenter, que serons-​nous incitĂ©s Ă  faire, et, selon Proverbes 122, 22, qu’obtiendrons-​nous de la part de JĂ©hovah ? 17 Tandis que s’approche le “jour de vengeance”, il est de plus en plus recommandĂ© aux “hommes de bonne volontĂ©â€ de JĂ©hovah de se rĂ©unir pour se faire du bien mutuellement. C’est l’exhortation que nous trouvons dans HĂ©breux 1024, 25, oĂč il est dit “Observons-​nous les uns les autres pour nous inciter Ă  l’amour et aux Ɠuvres excellentes, ... en nous encourageant mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour.” Cela nous fortifiera en vue de continuer Ă  faire ce qui est bien aux yeux de JĂ©hovah et Ă  proclamer fidĂšlement les vĂ©ritĂ©s de sa Parole. N’oublions jamais ces paroles proverbiales pleines de sagesse “Celui qui est bon obtient l’approbation [la faveur, Da] de JĂ©hovah, mais l’homme aux idĂ©es mĂ©chantes, il le dĂ©clare mĂ©chant. Les lĂšvres mensongĂšres sont quelque chose de dĂ©testable pour JĂ©hovah, mais ceux qui agissent avec fidĂ©litĂ© sont pour lui un plaisir.” — Prov. 122, 22, NW. 18. De quel genre d’offrandes nos priĂšres doivent-​elles ĂȘtre accompagnĂ©es pour ĂȘtre agréées par JĂ©hovah ? 18 Si nous restons l’objet de la bienveillance de JĂ©hovah, nous pouvons ĂȘtre assurĂ©s qu’il Ă©coutera nos priĂšres. Ce sera particuliĂšrement le cas si nous les accompagnons des offrandes dĂ©crites dans HĂ©breux 1315, 16 un “sacrifice de louanges” ainsi que faire le bien et partager avec d’autres’. Alors JĂ©hovah agrĂ©era nos priĂšres, comme nous l’assure Proverbes 158 AC, oĂč il est dit “Le sacrifice des mĂ©chants est en horreur Ă  JĂ©hovah, mais la priĂšre des hommes droits lui plaĂźt.” — JĂ©r. 620. 19. Depuis quand et comment le temple spirituel de JĂ©hovah est-​il devenu une “maison de priĂšre pour tous les peuples”, et en quels termes cela a-​t-​il Ă©tĂ© annoncĂ© ? 19 Pendant cette “annĂ©e de bienveillance de la part de JĂ©hovah”, qui dure encore, il a fait de son temple spirituel une maison de priĂšre pour tous les peuples. Cela est particuliĂšrement vrai depuis 1935, date Ă  laquelle il a commencĂ© Ă  amener Ă  son temple spirituel une “grande foule” d’adorateurs venus “de toutes nations, et de toutes tribus, et de tous peuples, et de toutes langues”, pour qu’ils lui rendent un service sacrĂ© aux cĂŽtĂ©s du reste des disciples oints de l’Agneau JĂ©sus-Christ RĂ©v. 79-15. En demeurant spirituellement purs et loyaux envers son Royaume messianique, ils ont la joie de savoir que JĂ©hovah accepte leurs sacrifices qui consistent Ă  le louer, Ă  faire des Ɠuvres excellentes et Ă  partager gĂ©nĂ©reusement avec leurs semblables. Pour leur encouragement, la prophĂ©tie suivante a Ă©tĂ© Ă©crite il y a bien longtemps “Je les amĂšnerai sur ma montagne sainte, et je les rĂ©jouirai dans ma maison de priĂšre ; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma maison sera appelĂ©e une maison de priĂšre pour tous les peuples.” — És. 567. 20. Quelle priĂšre adressons-​nous constamment vers les cieux, et quel genre de paroles dĂ©sirons-​nous entendre chez les personnes que nous frĂ©quentons ? 20 C’est aujourd’hui une trĂšs grande joie que d’ĂȘtre aux cĂŽtĂ©s des “hommes de bonne volontĂ©â€ de JĂ©hovah. Nous dĂ©sirons rester suffisamment purs et fidĂšles pour ĂȘtre dignes d’ĂȘtre comptĂ©s parmi eux. Nous adressons donc constamment cette priĂšre vers les cieux “Souviens-​toi de moi, ĂŽ JĂ©hovah, dans la bienveillance envers ton peuple. Prends soin de moi par ton salut.” Ps. 1064, NW. Lorsque nous sommes en compagnie de ces “hommes”, nous entendons des paroles qui plaisent Ă  JĂ©hovah. “Les lĂšvres du juste — elles connaissent la bienveillance, mais la bouche des mĂ©chants est perversitĂ©.” — Prov. 1032, NW. 21, 22. a Quelle diffĂ©rence y a-​t-​il entre le temps oĂč nous Ă©tions sous le courroux de Dieu et maintenant que nous sommes l’objet de sa bienveillance ? b Pour combien de temps dĂ©sirons-​nous ĂȘtre l’objet de sa bienveillance, et quels cris de joie pousserons-​nous ? 21 Auparavant nous Ă©tions sous le courroux divin, parce que nous n’accomplissions pas la volontĂ© ou le bon plaisir de JĂ©hovah Dieu. Cependant, maintenant que nous avons profitĂ© de cette “annĂ©e de bienveillance”, cette condition antĂ©rieure nous paraĂźt avoir durĂ© un instant, telle une sombre et triste soirĂ©e passĂ©e. Cela nous rappelle les dĂ©clarations du psalmiste David, aprĂšs qu’il eut Ă©tĂ© rĂ©tabli dans la faveur divine ; il dit “Car ĂȘtre sous sa colĂšre, c’est pour un instant, ĂȘtre sous sa bienveillance c’est pour toute une vie. Au soir les pleurs peuvent venir loger [avec nous], mais au matin il a un cri de joie.” Ps. 305, NW. Ayant profitĂ© dĂ©finitivement de l’“annĂ©e de bienveillance” de JĂ©hovah, nous avons Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s du soir momentanĂ© passĂ© sous le courroux divin et dans les pleurs, et nous sommes entrĂ©s dans le matin de sa bienveillance avec “un cri de joie”. 22 Puissions-​nous faire en sorte que notre prĂ©sence sous la bienveillance de JĂ©hovah ne dure pas un simple matin, mais “toute une vie” ! Nous avons mĂȘme la possibilitĂ© d’y demeurer pour la “vie” Ă©ternelle. Étant l’objet de la bienveillance de JĂ©hovah, nous pousserons donc sans cesse des cris de joie’ reconnaissants, qui seront autant d’actions de grĂąces et de louanges que nous adresserons Ă  JĂ©hovah par JĂ©sus-Christ.
VersetsParallÚles. Gloire à Dieu dans les lieux trÚs hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée! Gloire soit à Dieu dans les lieux trÚs-hauts, que la paix soit sur la terre et la bonne volonté dans les hommes! Gloire à Dieu dans les lieux tres-hauts; et sur la terre, paix; et bon plaisir dans les hommes!
La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un Ă©tat d'esprit, une volontĂ© de bienveillance, de confiance, de justice. Baruch Spinoza. Inscrite dans les rĂȘves des hommes et au panthĂ©on de leurs valeurs, la paix, pourtant, ne jouit pas autant que la guerre des faveurs des idĂ©ologues. Tout se passe en effet comme si on considĂ©rait la paix comme une absence de guerre la paix rĂšgne quand le commerce entre les nations ne comporte pas les formes militaires de la lutte » Ă©crit, par exemple, Raymond Aron dans Paix et guerre entre les nations, 1962. Les dictionnaires - et d'abord l'EncyclopĂ©die de Diderot - signalent bien cette impossibilitĂ© oĂč nous nous trouvons de cerner la paix autrement que par la guerre paix [pĂš] n. f. ‱ fin Xe pais; lat. pax, pacis de pangere fixer, Ă©tablir, conclure un pacte. I- 1. Rapports entre personnes qui ne sont pas en conflit, en querelle. Þ accord, concorde, entente. Avoir la paix chez soi. Faire la paix se rĂ©concilier. Þ conciliation, rĂ©conciliation. 2. Rapports calmes entre citoyens; absence de troubles, de violences. La justice doit faire rĂ©gner la paix. — Hist. Paix romaine pax romana », que faisait rĂ©gner la civilisation romaine. II- OpposĂ© Ă  guerre 1. Situation d'une nation, d'un État qui n'est pas en guerre; rapports entre États qui jouissent de cette situation. En temps de paix. Aimer la paix Þ pacifique. Militer pour la paix Þ pacifiste. Loc. prov. Si tu veux la paix, prĂ©pare la guerre. — Le rameau d'olivier, symbole de la paix. La colombe de la paix. Prix Nobel de la paix. Paix mondiale, universelle. Pays qui reste en paix dans un conflit. Þ neutralitĂ©. VolontĂ© de paix. Ramener la paix Þ pacifier. 2. TraitĂ© de paix, et ellipt paix traitĂ© entre belligĂ©rants qui fait cesser l'Ă©tat de guerre. Faire la paix. Faire des propositions de paix. — Calumet* de la paix. Pourparlers de paix. Þ armistice, trĂȘve. — Traiter, conclure, ratifier, signer la paix. Paix d'Utrecht, de Westphalie. — La paix des braves paix honorable pour les vaincus qui se sont battus courageusement. Paix forcĂ©e, imposĂ©e Þ diktat. III- 1. État d'une personne que rien ne vient troubler. Þ repos, tranquillitĂ©.. Laisser la paix Ă  qqn. 2. État de l'Ăąme qui n'est troublĂ©e par aucun conflit, aucune inquiĂ©tude. Þ calme, quiĂ©tude, tranquillitĂ© d'esprit. GoĂ»ter une paix profonde. Avoir la conscience en paix, tranquille. Ă  Relig. La paix du Seigneur, celle que Dieu apporte aux chrĂ©tiens. La paix soit avec vous! La paix Ă©ternelle, qu'on trouve aprĂšs la mort. — En parlant d'un dĂ©funt Qu'il repose en paix. Paix Ă  ses cendres! — Paix sur la terre aux hommes de bonne volontĂ©. 3. État, caractĂšre d'un lieu, d'un moment oĂč il n'y a ni agitation ni bruit. Þ calme, tranquillitĂ©. La paix des champs, des bois, d'une maison. CONTR. Conflit, dispute, querelle; trouble, violence. Guerre. Agitation, inquiĂ©tude. SYN. du grec eirene, cf. irĂ©nisme, attitude visant Ă  favoriser la bonne entente Rel.. © Petit Robert La philosophie elle-mĂȘme tient sur la paix des discours contradictoires dans lesquels la guerre semble un terrain plus fertile. L'ataraxie des StoĂŻciens se dĂ©finit, par exemple, comme une absence de troubles » et place plutĂŽt l'Ă©nergie de la recherche philosophique dans le combat dont elle est le prix. Plus encore, la paix a contre elle un silence satisfait qui fait dire Ă  Spinoza Quelquefois, il arrive qu'une nation conserve la paix Ă  la faveur seulement de l'apathie des sujets, menĂ©s comme du bĂ©tail et inaptes Ă  s'assimiler quelque rĂŽle que ce soit sinon celui d'esclave. Cependant, un pays de ce genre devrait plutĂŽt porter le nom de dĂ©sert, que de nation ! » TraitĂ© de l'autoritĂ© politique, V, § 5. Au contraire, la guerre se voit parfois considĂ©rĂ©e comme un Ă©tat quasi naturel oĂč l'homme manifeste, certes, ses pulsions d'agressivitĂ© et d'autodestruction, mais oĂč il puise et Ă©panouit aussi ses qualitĂ©s majeures. C'est la guerre, assure-t-on, et non la paix, qui est crĂ©atrice des valeurs d'ordre et de justice. En effet, l’établissement du droit suppose nĂ©cessairement l’exercice d’une souverainetĂ© dans un espace gĂ©ographique concret l’autonomie et la souverainetĂ© s’accomplissent aussi dans la vie matĂ©rielle des hommes, ce qui implique le contrĂŽle des ressources Ă©conomiques. DĂšs lors, l’exercice de la souverainetĂ© politique ne peut Ă©viter la guerre comme moyen de dĂ©fense collective, comme outil de conquĂȘte, mais aussi comme instrument de libĂ©ration. On se souvient des propos de Nietzsche En attendant nous ne connaissons pas d'autre moyen qui puisse rendre aux peuples fatiguĂ©s cette rude Ă©nergie du champ de bataille, cette profonde haine impersonnelle, ce sang-froid dans le meurtre uni Ă  une bonne conscience, cette ardeur commune organisatrice dans l'anĂ©antissement de l'ennemi... que ne fait n'importe quelle grande guerre.» Humain trop humain, § 477. Est-ce Ă  dire qu'il est impossible de cerner le concept philosophique de la paix ? Il n'en est rien sans doute, mais il est difficile de penser la paix indĂ©pendamment de la guerre la paix dĂ©montre et confirme la guerre; la guerre Ă  son tour est une revendication de la paix » Ă©crit P. J. Proudhon, La Guerre et la Paix, 1861, au point que l'on puisse raisonnablement mener des guerres pour garantir la paix. C'est ainsi dans un esprit pacifiste que l'Église catholique inspire et finance les guerres saintes », et la fameuse TrĂȘve de Dieu » Xe siĂšcle correspond davantage Ă  la volontĂ© de modĂ©rer les excĂšs des guerres que de les abolir. Au XVIIIe siĂšcle, les spĂ©culations d'Emmanuel Kant Projet de paix perpĂ©tuelle, 1795 ou de l'abbĂ© de Saint-Pierre Projet pour rendre la paix perpĂ©tuelle en Europe, 1713 ouvrent la voie Ă  une rĂ©flexion plus gĂ©nĂ©rale le projet kantien est avant tout une rĂ©flexion pour sortir les États de leur Ă©tat de nature celui de leurs conflits perpĂ©tuels par l'idĂ©al cosmopolitique de la paix universelle. Mais ces thĂšses ont paru utopiques et les hommes politiques ne s'expriment pas sur le sujet, craignant prĂ©cisĂ©ment de passer pour naĂŻfs on lira Ă  ce propos les ricanements qu'inspire Ă  Voltaire le commentaire enthousiaste du projet de l'abbĂ© de Saint-Pierre par Rousseau. Est-ce donc faire preuve de plus de rĂ©alisme que de douter de l'Ă©tablissement dĂ©finitif de la paix ? Celle-lĂ  mĂȘme, il est vrai, que nous croyons vivre aujourd'hui en l’absence de guerre ouverte est, en fait, une modalitĂ© particuliĂšre de conflit, oĂč la rivalitĂ© s’exerce essentiellement dans le champ Ă©conomique. Car pouvons-nous nous dĂ©gager de la nature essentiellement conflictuelle du systĂšme social ? Pourtant, si, de fait, l'Histoire humaine se confond avec celle des guerres, la quĂȘte de la paix est inscrite dans la trame souterraine qui traverse les siĂšcles et y fait valoir les mĂȘmes exigences. La paix apparaĂźt en effet comme un Ă©tat essentiellement instable qui ne s'Ă©tend jamais simultanĂ©ment Ă  l'ensemble des pays. C'est dans l'effort pour la maintenir ou la conquĂ©rir plus durablement - le courage dont nous entretient JaurĂšs, la longue dĂ©fiance des passions » appelĂ©e par Alain - que la philosophie trouve sa place Pour mĂ©riter la paix il ne suffit pas de ne pas dĂ©sirer la guerre. La vĂ©ritable paix suppose un courage qui dĂ©passe celui de la guerre elle est activitĂ© crĂ©atrice, Ă©nergie spirituelle.» E. JĂŒnger, La Paix. La paix n'exclut donc pas les rivalitĂ©s, les luttes et les conflits. Dans ses rĂ©flexions sur l'amitiĂ©, Aristote dĂ©finissait ainsi la concorde comme un Ă©quilibre auquel doivent sans cesse veiller les hommes de bien, attentifs Ă  ce que jamais l'intĂ©rĂȘt particulier ne vienne Ă  l'emporter sur l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Dans ces conditions, la paix devient un sujet de rĂ©flexion spĂ©cifique, source vĂ©ritable du droit l'innovation pacifiste consiste Ă  penser la paix en soi, indĂ©pendamment de son support politique et non plus sur la base de traitĂ©s consignant un rapport de forces. Faut-il donc Ă©tablir un archĂ©type de la paix ou continuer de la positionner vis-Ă -vis de la guerre ? Les Ɠuvres, au fil de notre problĂ©matique, nous aideront Ă  rĂ©pondre Ă  la question et Ă  donner peut-ĂȘtre du sens Ă  cette existence apaisĂ©e » qu'Herbert Marcuse assigne Ă  l'homme comme fin dans l'Histoire. Ailleurs site Web de ressources pour la paix École instrument de paix Article Paix de l'EncyclopĂ©die de Diderot et d'Alembert Damilaville Centre mondial de la paix Guerres et paix colloque de Cerisy, aoĂ»t 2000. La paix EncyclopĂ©die de l'Agora. Des sites qui se consacrent Ă  ce programme Philo-PrĂ©pas, par Joseph Llapasset Philagora Cours sur le thĂšme de la paix, par Christine FĂ©vrier.

Unmoment oĂč terre et ciel se rapprochent. Un moment oĂč se donne Ă  voir un Dieu Ă  visage humain. « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant », disait st. IrĂ©nĂ©e (2 Ăšme siĂšcle). Tous les hommes de bonne volontĂ© peuvent le chanter : « Gloire Ă  Dieu au plus haut des cieux ! et PAIX sur la terre aux hommes qu’il aime ! » Joyeux et

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Providedto YouTube by The Orchard EnterprisesPaix sur la terre aux hommes de bonne volonté · Jean-Paul Saint-Jean et la Maitrise de MontreuilLes plus beaux
GloireĂ  Dieu dans le ciel, Grande paix sur la terre (bis) Nous te louons, nous te bĂ©nissons, nous t’adorons ! Nous te glorifions, nous te rendons grĂące Facebook. Adresse e-mail ou tĂ©lĂ©phone : Mot de passe: Informations de compte oubliĂ©es ? S’inscrire. Voir plus de contenu de Gloire et Louange Ă  DIEU et Paix aux hommes de bonne volontĂ© sur Facebook. Se connecter. ou.

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Jesuis en train de lire La Marche, écrit par E. L. Doctorow. Rien à voir avec la guerre au stress et aux calories en trop: la promenade en question, c'est 60

Lefrançais — la dynamique du dĂ©clin - Souverainisme — changement de paradigme - QuĂ©bec c. Canada — le QuĂ©bec entravĂ© - Immigration et Grand Remplacement - GĂ©opolitique — instrumentalisation du religieux - Le français — langue d'État depuis 1663 - L'Ăąme des peuples se trouve dans leur histoire - La DĂ©possession tranquille - FBZ2.
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