Mardi21 juin, la fête de la Musique fêtait ses 40 ans. Le centre-ville de Dijon a été entièrement piétonnisé dès 17 heures pour l'occasion et treize scènes avaient été installées
Le projet de la Cité de la Musique a engendré une série d’aventures » architecturales qui se succèdent depuis 1984 et qui réservent encore quelques épisodes à venir. En voici les principales étapes. Tout a commencé grâce à Christian de Porzamparc, architecte diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux Arts de Paris. Né en 1944, il n’a que quarante ans lorsqu’il participe aux concours de l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris - pour lequel il obtient le prix de l’Équerre d’argent en 1988 -, de l’Opéra Bastille, dont il fut l’un des six lauréats, puis de la Cité de la Musique, l’un des grands projets mittérandiens. Parmi ceux-ci, rappelons la Pyramide du Louvre, La Grande Arche, le Ministère des Finances, la Grande Bibliothèque. Pour la petite histoire, Christian de Porzamparc est sollicité pour ces grands projets musicaux grâce au fait qu’il venait, avec succès, de construire le conservatoire Erik Satie dans le 7ème. Pour compléter la biographie de C. de Porzamparc, citons encore des références telles que la rénovation du Musée Antoine Bourdelle en 1992 ou le Nouvel Espace Culturel de Rennes, l’année suivante et, à l’étranger, le complexe culturel de Tokyo. Située à l’entrée "du Parc de la Villette, la Cité de la Musique représente un ensemble complexe de 90 000 m², une œuvre majeure, vivante et riche dont la première partie fonctionne à partir du Conservatoire national de musique. Depuis janvier 1995, la deuxième partie se compose de la plus grande salle de concert, d’une capacité d’accueil de spectateurs, qui est conçue pour recevoir des formations symphoniques mais aussi contemporaines. Une sorte de village onirique,… Comparée à une sorte de village onirique, la Cité doit, selon l’architecte, offrir des espaces dévoués à la musique pour tous les publics. Son pari était de tenter d’éveiller, par l’architecture même, la perception sensorielle des gens qui entreraient dans la Cité, de les déplacer, de les mettre en condition différente afin qu’ils ressentent que la musique se décline au pluriel. Outre cette intention philosophique, C. de Porzamparc ne souhaitait pas concevoir un ensemble dont on puisse dire, en en voyant une partie, qu’on pénètre dans une grande machine dont on peut d’emblée, anticiper l’ensemble du plan. Aussi, tel un village, la Cité s’organise autour de places et de rues, conduisant à la découverte de lieux que l’on peut parcourir comme au gré d’une promenade bâtiments opaques ou ouverts, ou bien couverts de verrières. La Cité est construite comme une conque qui s’ouvre en plusieurs endroits. A l’intérieur de ce coquillage, une grande galerie en spirale mène vers les divers établissements qui ont chacun leur fonction. Les lieux fermés … Les lieux ouverts… On distingue donc les lieux fermés tels que la salle des concerts, le musée de la Musique et son amphithéâtre, les services du musée, les bureaux de l’Ensemble inter-contemporain, les loges et les salles de répétition, des logements d’étudiants, le café de la Musique, des endroits destinés à des expositions, etc. Les lieux ouverts, destinés au public, comportent de nombreux accès et incluent en leur centre l’idée de foyer » comme il en existe dans les salles traditionnelles. Spirale ou trompe amplificatrice,telle est la forme que l’architecte a expérimenté pour transformer-les sons. Pour ce faire, il s’entoure d’un acousticien, Louis Dandrel, qui lui apporte cette mise en son » originale, se traduisant par des impressions de séquences tant dans l’espace construit que dans la durée, d’où l’harmonie entre le parcours bâti et le parcours musical proposé. C. de Porzamparc estime en effet que tous les genres musicaux, y compris le classique, doivent donner envie de bouger. C’est l’objectif qu’il s’est fixé à travers l’ensemble de tous les éléments de ce projet architectural consacré à la musique. Après le Sacre du Printemps, le Sacre de la Musique ! Itinéraire conseillé » Plus concrètement, la Cité est formée de deux grandes ailes qui s’opposent et se complètent, de part et d’autre de la Grande Halle à l’ouest, se trouvent tous les lieux réservés à l’enseignement et les classes publiques, à l’est, sont regroupés l’ensemble des espaces ouverts au public. L’ambition étant de créer un rassemblement unique de lieux, voués à la musique et à la danse, qui dépasse le rayonnement du Conservatoire national. La partie Ouest présente, sur l’avenue Jean Jaurès, une grande façade incurvée, blanche, rythmée de transparences qui se reflètent dans un plan d’eau et qui vient terminer la longue avenue tandis que l’aile Est s’ouvre vers le Parc de la Villette dans une géométrie plus libre. À la charnière des deux parties, une place triangulaire en accentue la dissymétrie voulue pour éviter de concentrer une composition trop emphatique sur l’axe de la Grande Halle. Agrémentée de la très belle Fontaine aux Lions, la place s’ouvre sur l’axe qui mène à la Cité des Sciences et à la Géode, vers la Porte de Pantin, assurant, ainsi, un rôle de communication entre les différents centres d’attraction concentrés sur ce site de l’Est parisien. Que fait-on dans la partie Ouest ? Inaugurée en décembre 1990, elle abrite les lieux d’enseignement le Conservatoire national supérieur de danse et de musique, capable d’accueillir environ 1 500 personnes qui peuvent y trouver leur place grâce à la conception même des espaces de travail. Un régal pour tous nos sens ! Le bâtiment est divisé en quatre travées Nord-Sud, séparées par des couloirs de lumière. En plus de la médiathèque et d’un certain nombre de bureaux, on étudie dans des salles de capacité variable, regroupées dans des “plots” de quatre étages qui rythment les façades des quatre travées. Tous ces bâtiments sont reliés par des lieux de rencontre rendus encore plus conviviaux car disposés autour d’un jardin-patio et d’espaces de circulation, toujours ouverts, lumineux, fluides et sonores. Un régal pour tous nos sens ! Un second ensemble comprend des salles de pratiques collectives, ouvertes au public ou non, réservées à l’art lyrique, à l’atelier interdisciplinaire et aux salles d’orgue, d’orchestre et de jazz. Détail pratique, ces salles de grande superficie sont concentrées au cœur du terrain, de plain-pied, pour faciliter le transit des instruments de musique. A l’est, des espaces ouverts au public. En effet, une série de programmes sont réunis en une véritable petite ville formée de volumes divers au sein desquels il est possible de se promener salles de concerts, Musée de la Musique ouverture prévue avant la fin du dernier trimestre 1995, amphithéâtre, résidence d’étudiants, institut de pédagogie, siège de l’Ensemble Inter contemporain, salles de répétition et commerces voués à la musique. Ces programmes donnent lieu à une forme particulière mais sont liés par un réseau d’espaces transparents et de rencontres. L’oblique générale qui marque la toiture, est une ligne dynamique qui répond à tout l’espace de la place et qui est, aussi le principe ordonnateur unifiant toutes les volumétries. De même, les différentes hauteurs se justifient. Dans la Cité, l’architecture se parcourt, on ne peut donc jamais la saisir en un seul regard. Pleine de failles et de surprises dans sa forme, elle rejoint l’expérience musicale car elle est ici un art du mouvement servant la quête illimitée du son. Plus qu’une cité, le 19ème arrondissement possède là un véritable empire musical qui réunit institutions, professionnels et grand public ; un lieu qui, sans aucun doute, compte dans la vie culturelle d’un pays. Sylviane Martin Photos Nicolas Borel Cité de la Musique - 221 avenue Jean Jaurès - 75019 Paris Article mis en ligne par Mr Antoine Seck, collaborateur à La Ville des Gens. Actualisé en décembre 2013. Quartiers Libres, le canard de Belleville et du 19ème 1978-2006 numérisé sur le site internet La Ville des Gens depuis 2009. 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Publié le vendredi 6 décembre 2013 à 17h08 L'avancée du chantier de la Philharmonie de Paris à la Villette, juste à côté futur ex-Cité de la musique © PhotoPQR/Le Parisien A partir de 2015, le nom "Cité de la musique" disparaîtra au profit de celui de "Philharmonie de Paris", du nom de la salle de concert qui doit prochainement ouvrir à la Villette. L'annonce a tout de même son importance. La Cité de la musique va bientôt disparaître, du moins son nom. A partir de 2015, elle s'appellera désormais "Philharmonie de Paris ", du nom de la grande salle de concert qui doit voir le jour la même année. Annonce faite hier soir par** Laurent Bayle**, l'actuel directeur de la Cité de la musique, de la salle Pleyel et de la future Philharmonie de Paris, alors qu'étaient annoncés les lauréats HSBC de l'Académie européenne de musique du Festival d'Aix 2013. Un nouveau partenariat qui débutera le 2 décembre 2014 lors de la soirée des révélations des lauréats HSBC 2014. Les lauréats HSBC 2013 ont été révélés hier soir la soprano Julie Fuchs, la mezzo-soprano Kitty Whately, le baryton Konstantin Shushakov, le baryton-basse Scott Conner, la pianiste Edwige Herchenroder et la quatuor Tana.
Lamusique prend place à Lescar pendant quatre dimanches consécutifs dans une atmosphère verdoyante pour amener le son au plus près du public. Deux concerts vous seront proposés par dimanche, à 11h et à 16h dans cinq lieux différents au total. - 11h cour du café " L'Estanquet " : trio " Good Vibs ( Les voix chaleureuses de Lolita et Polo, la guitare envoutante
AffinerAu sein de la Cité de la musique - Philharmonie de Paris, le Secrétariat général assure l’édition d’ouvrages, de programmes de salle et...Il y a 4 jours La Cité de la musique – Philharmonie de Paris effectue un travail en direction des publics individuels, scolaires et des publics en...Il y a 2 jours Etablissement public national situé dans le Parc de la Villette, la Cité de la musique - Philharmonie de Paris est un grand complexe...Il y a 2 jours Etablissement public national situé dans le Parc de la Villette, la Cité de la musique - Philharmonie de Paris est un grand complexe...Il y a 2 jours Etablissement public national situé dans le Parc de la Villette, la Cité de la musique - Philharmonie de Paris est un grand complexe...Il y a 4 jours d’administration de d’administration de productionÉtablissement public national situé dans le Parc de la Villette, la Cité de la musique - Philharmonie de Paris est un grand complexe...Il y a 26 jours de de projetsÉtablissement public national situé dans le Parc de la Villette, la Cité de la musique - Philharmonie de Paris est un grand complexe...Il y a 26 jours Le pôle administratif, composé de 5 personnes, a vocation à accompagner le développement du projet à l’échelle nationale. Le poste de...Il y a 2 jours A la Direction Générale et sous l’autorité de la directrice déléguée aux relations institutionnelles et internationales, stagiaire,...Il y a 2 jours Placée sous la responsabilité de la responsable administrative et financière du Département Education et Ressources, de...Il y a 3 jours Nous sommes désolés, nous n'avons pas pu trouver l'offre d'emploi que vous recherchez. Il a dû être supprimé. Mais il y en a d'autres essayez de refaire une recherche !Recherches similairesConnectez-vous pour enregistrer des emplois dans votre n'avez pas de compte Jora ? Créez un compte avec

Lexposition de la Cité de la musique, «Great Black Music», questionne, au-delà du mouvement musical, les contextes historiques, sociologiques, politiques Avec maestria.

Faire de la musique avec son ordinateur quand on n’a pas un rond, c’est possible. La preuve par plus de 150 avec cette sélection de logiciels gratuits dont certains n’ont rien à envier à leurs homologues payants. Notez qu’en dehors des STANs, tous les logi­ciels que nous avons sélec­tion­nés dans cet article sont dispo­nibles sur PC ET Mac, et au mini­mum en 64 bits, ce qui nous a conduit à exclure quan­tité d’ex­cel­lents plug-ins qu’on ne trouve que sur une seule et unique plate­forme ou en 32 bits unique­ment, comme tous les plug-ins déve­lop­pés avec Synthe­dit/Synth­ma­ker qui ne tournent que sous Windows en 32 bits et notam­ment les créa­tions de Variety of Sound, Nova­kill, ODO, Sleepy-Time DSP, de la Mancha, etc.. Pour tout ce qui manque, on n’hé­si­tera pas à poster sugges­tions et demandes dans les commen­taires de cet article acces­sibles en bas de page. Et comme je sens bien que la longueur de cet article force le respect autant qu’elle décou­rage les grands débu­tants, nous allons d’abord nous en tenir à un kit mini­ma­liste. Le kit de base Pour ceux qui n’ont pas l’en­vie de foui­ner dans l’in­té­gra­lité de cette page, voici un logi­ciel et deux bundles qui devraient vous permettre de réali­ser un morceau de A à Z dans quelque genre musi­cal que ce soit. Wave­form Free, qui vous permet­tra d’en­re­gis­trer les diffé­rentes pistes de votre morceau et de les mixer. Melda Produc­tions MFreeFX­Bundle, qui couvrira l’écra­sante majo­rité de vos besoins en matière d’ef­fets et d’uti­li­taires puisqu’il ne comporte pas moins de 37 plug-ins. Native Instru­ments Komplete Start qui consti­tue un ensemble assez poly­va­lent de 16 instru­ments virtuels complé­tés de deux effets. En trois liens seule­ment, vous avez donc de quoi faire, et il ne vous reste qu’à apprendre via tous nos dossiers péda­go­giques dont le guide du mixage mais Inter­net a encore bien d’autres choses à vous offrir si vous n’êtes pas entiè­re­ment satis­fait des trois choix propo­sés ci-dessus. À tout seigneur, tout honneur, on commen­cera par le logi­ciel le plus impor­tant pour produire de la musique la STAN. Les meilleures STAN DAW gratuites A quoi ça sert ? A enre­gis­trer, éditer puis mixer les diffé­rentes pistes de votre morceau, qu’elles soient audio ou MIDI, avant des les expor­ter en fichier stéréo sachant que STAN signi­fie Station de Travail Audio Numé­rique, ce que les anglais appellent aussi DAW Digi­tal Audio Works­ta­tion. 6 free­wares ont parti­cu­liè­re­ment retenu notre atten­tion Le plus attrac­tif, même s’il n’est hélas dispo­nible que sous Windows, c’est assu­ré­ment Cake­walk by Band­Lab, un séquen­ceur ultra complet qui fut long­temps commer­cia­lisé sous le nom de Sonar avant son éditeur Cake­walk ne dépose le bilan. C’est clai­re­ment, et de très loin, le meilleur plan free­ware de cette sélec­tion parce qu’il ne lui manque aucune fonc­tion essen­tielle et qu’il arrive bardé de plug-ins. Certains débu­tants pour­ront lui repro­cher son côté touffu, ils seront donc plus à l’aise avec les deux logi­ciels suivants… Studio One Prime PC/Mac est une version limi­tée de la STAN de PreSo­nus qui offre une excel­lente ergo­no­mie. Son plus gros défaut, mais il est de taille, tient dans l’im­pos­si­bi­lité d’uti­li­ser des plug-ins externes comme ceux qui sont présen­tés sur cette page. Il faudra donc tout faire avec les effets et l’unique instru­ment un ROMpler avec 2 Go d’ins­tru­ments tout de même propo­sés par le logi­ciel, ce qui reste malgré tout bien suffi­sant pour mettre en boîte un chef d’oeuvre, à plus forte raison si vous comp­tez pour l’es­sen­tiel faire des enre­gis­tre­ments audio. Complè­te­ment illi­mité pour sa part et compa­tible avec tous les plug-ins de cette page, Wave­form Free PC/Mac est une excel­lente STAN très facile à prendre en main dans la mesure où toutes les opéra­tions se déroulent dans une seule et même fenêtre. Même si ce parti-pris ergo­no­mique s’écarte pas mal des stan­dards du genre, c’est donc un très bon plan pour débu­ter, sachant qu’en complé­tant Track­tion avec les effets et instru­ments cités ci-après, il y a vrai­ment de quoi faire un titre de A à Z. Sur Mac seule­ment, diffi­cile de ne pas parler de l’ex­cellent Gara­ge­band qui propose de nombreuses boucles, effets et instru­ments prêts à l’em­ploi et qui, même s’il s’avère plus limité côté mixage que Track­tion 6 ou Studio One Prime, n’en est pas moins plei­ne­ment perti­nent pour écrire et produire une chan­son. Si vous n’avez jamais fait de MAO et que vous êtes sur Mac, c’est peut-être le logi­ciel le plus évident vers lequel vous orien­ter, d’au­tant qu’il est plutôt bien docu­menté. Sur Mac, Windows et Linux, on ira voir aussi du côté de LMMS, un logi­ciel gran­de­ment inspiré de FL Studio et donc à l’aise dans le domaine du beat­ma­king et plus si affi­ni­tés. On portera une atten­tion parti­cu­lière égale­ment à la version gratuite du OhmStu­dio d’Ohm­force un séquen­ceur plei­ne­ment fonc­tion­nel qui permet la colla­bo­ra­tion via Inter­net en temps réel et dont la seule limi­ta­tion est faci­le­ment contour­nable vous ne dispo­sez que de 10 projets sauve­gar­dables dans le cloud. Enfin, même si ce n’est pas à propre­ment parler un free­ware, on évoquera le Reaper de Cockos PC/Mac, l’une des meilleure STAN du marché et dont la version d’éva­lua­tion est plei­ne­ment fonc­tion­nelle, sachant qu’à la fin de la période d’es­sai, le logi­ciel conti­nue de fonc­tion­ner vous avez juste l’obli­ga­tion morale de l’ache­ter et au prix où il est vendu, ça n’a rien d’un scan­dale. La richesse fonc­tion­nelle du soft est stupé­fiante tout comme les possi­bi­li­tés de person­na­li­sa­tion de ce dernier. Et c’est à la fois ces points forts qui pour­ront s’avé­rer des points faibles pour certains avec tant de richesse et de possi­bi­li­tés, certains débu­tants pour­raient vite se sentir perdus. A présent que vous êtes équi­pés d’une STAN, vous voudrez proba­ble­ment mettre la main sur quelques outils, effets et instru­ments supplé­men­taires. Nous allons donc nous inté­res­ser aux diffé­rents plug-ins gratuits qu’on trouve sur le marché, à commen­cer par les utili­taires qui vont éven­tuel­le­ment complé­ter les lacunes de la STAN que vous aurez choi­sie. Si vous ne savez pas ce qu’est un plug-in ni comment on l’ins­talle, n’hé­si­tez pas à faire un tour sur cet article qui vous dira tout sur le sujet. Les meilleurs utili­taires gratuits pour faire de la musique A quoi ça sert ? À analy­ser et visua­li­ser le signal audio la plupart du temps pour mieux comprendre l’ac­tion de vos effets, les problèmes qui peuvent surve­nir au mixage et trou­ver des pistes pour les résoudre. Pour visua­li­ser le spectre d’un signal soit la répar­ti­tion des niveaux sonores dans toutes les fréquences qui le composent, du grave aux aigus, le SPAN de Voxengo est devenu un vrai clas­sique. On trouve toute­fois sur ce terrain des outils bien plus évolués comme Signa­li­zer ou la version gratuite d’Os­ca­ri­zor. Pour gérer les niveaux tout court sans tomber dans l’usine à gaz, on s’équi­pera plus volon­tiers d’un vu-mètre comme l’ex­cellent mvMe­ter2 de TBProAu­dio qui, au delà de vous indiquer le niveau de votre piste à diffé­rentes échelles et à diffé­rentes vitesses, permet aussi d’uni­for­mi­ser le volume de ces dernières grâce à un potard de gain. Indis­pen­sable si votre STAN n’offre pas de base ce genre d’ou­til. Les utili­sa­teurs aver­tis qui sont à la recherche d’ou­tils plus complets pour­ront quant à eux aller voir du côté du HOFA 4U Meter, Fader & MS-Pan et du DMG Audio Track­Con­trol qui rassemblent plusieurs outils très utiles au sein d’une seule et même inter­face pour contrô­ler, moni­to­rer et régler le pano­ra­mique comme le volume. Si ces plug-ins suffisent à à garder un oeil sur le niveau de vos pistes, on pourra les complé­ter avec l’ex­cellent Youlean Loud­ness Meter qui offre une visua­li­sa­tion du volume perçu Loud­ness suivant diffé­rentes normes. Idéal pour s’as­su­rer que le signal n’est ni trop faible ni trop fort au moment de fina­li­ser votre œuvre. Lors de cette étape comme lors du mixage, il peut être enfin utile d’écou­ter vos pistes ou votre morceau sous des angles précis et c’est préci­sé­ment l’in­té­rêt d’Isol8, toujours de TBProAu­dio, qui permet s’iso­ler ou de rendre muettes les diffé­rentes zones du spectre graves, médiums, aigus mais aussi les diffé­rents canaux stéréo. Pour visua­li­ser la répar­ti­tion du signal dans le champ stéréo, on pourra enfin s’équi­per du HOFA 4U Gonio­me­ter & Korre­la­tor, même si on s’équi­pera plus volon­tiers des plug-ins mention­nés plus bas, à la rubrique trai­te­ment spatiaux » car en plus de la partie trai­te­ment, ils proposent pour la plupart un visua­li­seur. Finis­sons enfin avec un utili­taire destiné à préser­ver vos oreilles. En effet, on a vite fait lorsqu’on fait de la musique de se retrou­ver avec un fort niveau sonore qui va soudai­ne­ment surgir au risque d’abi­mer notre audi­tion. C’est pour cela que Cerbe­rus Audio a imaginé Ice9, un limi­teur qui coupe auto­ma­tique­ment le son lorsque le son fran­chit une certaine limite. Le tour des utili­taires étant fait, on se tour­nera à présent vers les instru­ments. Les meilleurs instru­ments virtuels gratuits Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un piano à queue, une batte­rie ou un quatuor à cordes à dispo­si­tion dans son salon. Et quand bien même ce serait le cas, tout le monde n’a pas le maté­riel ou les compé­tences néces­saires pour les enre­gis­trer. C’est pour cette raison précise qu’ont été inven­tés les instru­ments virtuels qui vont se program­mer comme n’im­porte quel instru­ment MIDI et dont nous vous présen­tons ici une sélec­tion forcé­ment non exhaus­tive. si vous avez besoin d’un petit rappel sur la diffé­rence entre MIDI et audio, n’hé­si­tez pas à vous repor­ter à cet article Les premiers vers lesquels on se tour­nera sont appe­lés ROMplers ou encore expan­deurs virtuels, et ils proposent géné­ra­le­ment une collec­tion de divers instru­ments samplés. C’est le meilleur moyen donc de se consti­tuer une biblo­thèque d’ins­tru­ments poly­va­lente, à compé­ter par des produits spécia­li­sés. Samplers et ROMplers virtuels Le premier qu’on ira récu­pé­rer, c’est le Kontakt Player de Native Instru­ments livré avec la Kontakt Factory Selec­tion qui rassemble pas moins de 50 instru­ments exploi­tant plus de 500 Mo de samples. On instal­lera d’au­tant plus Kontakt qu’il permet d’uti­li­ser la batte­rie virtuelle Senn­hei­ser Drum­Mic’a dont nous parlons plus bas dans cet article. Tant qu’on est en Alle­magne, on ira visi­ter le site de Magix où nous attend Inde­pen­dence Free, un autre sampler/rompler virtuel beau­coup plus évolué en termes d’édi­tion/trai­te­ment que Kontakt Player, qui s’avère compa­tible avec des vieux formats de samples Sound­font, Akai S1000, S3000 et qui est surtout livré avec 2 Go de sons ! Un petit détour par l’ita­lie nous permet­tra de mettre la main sur Sample­tank CS Custom Shop d’IK Multi­me­dia, propo­sant pour sa part une quaran­taine d’ins­tru­ments et des boucles au sein d’une inter­face simple et offrant pas mal de possi­bi­lité d’édi­tion trai­te­ment. Retour en France enfin ou le petit frère de l’in­croyable Falcon nous attend. L’UVI­works­ta­tion permet en effet de lire les banques au format UVI, au sein d’un logi­ciel qui permet de faire pas mal de choses en termes de trai­te­ments et s’ac­com­pagne d’une banque de sons bien sympa­thique. En marge de tout ces logi­ciels qui sont tous propo­sés à des fins promo­tion­nels, on ne manquera pas d’al­ler visi­ter le site de Plogue qui nous offre sfor­zando, un sampler qui, comme son nom l’in­dique, est pensé pour lire le format libre de banques de samples SFZ. Compa­tible avec ce format, le sampler Zampler proposé par le maga­zine alle­mand Beat dispose d’une inter­face plus évoluée de base, et il est surtout fourni avec pas mal de banques très inté­res­santes à récu­pé­rer sur la page du logi­ciel ou sur la page Face­book du maga­zine. On pourra lui préfé­rer le TX16Wx, lui aussi compa­tible avec le format SFZ et propo­sant bien plus de fonc­tions, même dans sa version gratuite. N’hé­si­tez pas, quel que soit le sampler que vous choi­sis­sez, à faire des recherches du type 'free SFZ instru­ments’ ou 'free SFZ samples’ sur Google, et vous verrez que se cache derrière ces trois lettres une mine de très belles choses. Ce faisant, vous tombe­rez très proba­ble­ment sur le site de Big Cat, qui propose quan­tité d’ins­tru­ments gratuits aux formats SFZ ou Kontakt, mais aussi quelques plug-ins VST/AU comme le VSCO 2 Commu­nity Editon, un orchestre sympho­nique au grand complet, sachant que tous les instru­ments sont dispo­nibles dans des plug-ins sépa­rés. A ce stade, votre sono­thèque fait déjà bonne figure, mais nous allons voir qu’on peut encore agran­dire l’aire de jeu en allant voir les instru­ments spécia­li­sés. Pianos virtuels La version d’éva­lua­tion d’Ad­dic­tive Keys est certes limité à 4 octaves et 3 micros mais elle est pour le reste complète et très inter­es­santes- car elle permet de s’aven­tu­rer bien loin du piano à queue qui lui sert de base. Pour le reste, c’est encore chez Big Cat qu’on trou­vera des merveilles, sachant qu’on y trouve des pianos à queue comme des droits au format plug-in ou SFZ. On profi­tera de l’oc­ca­sion pour récu­pé­rer le Street Bumper Piano, un piano élec­trique qu’on utili­sera en complé­ment du Sweet­case EP de Noiseash. Orgues virtuels Il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dents qui soit PC/MAC en 32 et 64 bits si ce n’est les anciens instru­ments de Marti­nic toujours héber­gés par VST4­Free, Combo Model F et Combo Model V émulant respec­ti­ve­ment des orgues Farfisa et Vox. Synthés virtuels C’est indu­bi­ta­ble­ment dans cette caté­go­rie que l’on trouve le plus de choix en instru­ments virtuels C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe et malgré son grand âge, le Synth1 d’Ichiro Toda demeure l’un des meilleurs synthés gratuits du marché grâce à ses sono­ri­tés il est modé­lisé d’après un Nord Lead 2 de Clavia, sa poly­va­lence et sa simpli­cité d’uti­li­sa­tion. Seul bémol la page sur laquelle vous le récu­pè­re­rez est en japo­nais. Gageons qu’un traduc­teur en ligne vous aidera même si les liens de télé­char­ge­ment ne sont pas si durs à repé­rer, qu’il s’agisse du synthé lui même ou de banques de presets addi­tion­nelles. Au rayon des émula­tions, on signa­lera par ailleurs bon nombre de synthés sous­trac­tifs à modé­li­sa­tion analo­gique l’OBXD un Oberheim OBX/OBXa/OB8, le PG-8X un Roland JX8P, le TAL U-NO-60 un Roland Juno 60, le U-He Tyrell Nexus 6 encore un Juno 60, le TAL Bass­line un Roland SH-101 et la page de Full­bu­cket où vous attendent plusieurs recréa­tions de synthés Korg. Toujours dans le domaine de la synthèse sous­trac­tive mais basé sur un design origi­nal, le Kaira­tune de Futu­re­craft mérite sans conteste sa place sur votre disque dur parce qu’il sonne diable­ment bien et s’avère, en dépit d’être un synthé mono­pho­nique, très poly­va­lent. On s’in­té­res­sera aussi au semi-modu­laure Helm de Matt Tytel, Incon­tour­nable acteur de la synthèse logi­cielle, U-He propose quelques excel­lents synthés qui, s’ils ne sont pas forcé­ment complexes, n’en sonnent pas moins très bien et couvrent un beau pano­rama de sons. On ira donc récu­pé­rer chez eux Podolski, Triple Cheese, Zebra­lette en plus du Tyrell Nexus 6 précé­dem­ment cité. La synthèse sous­trac­tive, c’est bien, mais c’est quand même loin d’être repré­sen­ta­tif de la galaxie de sons issus de la synthèse sonore. Pour chan­ger de planète, on se télé­por­tera en premier lieu à proxi­mité de l’ex­cellent Dexed un Yamaha DX7 virtuel, soit la légende de la synthèse FM avec les SysEx duquel il est compa­tible, Même s’il est frappé de quelques limi­ta­tions réser­vées à sa version payante dont la poly­pho­nie et la possi­bi­lité d’im­por­ter/éditer/sauve­gar­der ses propres formes d’ondes, le Fathom Mono demeure un formi­dable labo­ra­toire à sons pour ceux qui veulent s’amu­ser avec la synthèse à table d’ondes dans un envi­ron­ne­ment modu­laire. Et comme l’in­ter­face est aux petits oignons et que le plug-in est gavé de presets… Enfin, on pourra s’équi­per des instru­ments suivants Koch, synthé à modé­li­sa­tion physique d’Au­burn Sounds Digits, synthé à distor­sion de phase inspiré des Casio CZ d’Extent of the Jam Little Spiral Gene­ra­tor, synthé basé sur un géné­ra­teur de frac­tales Symp­tohm Meloh­man PE, synthé granu­laire d’Ohm­force doté d’un gros carac­tère Cogni­tone Sprike, un synthé addi­tif qui est une évolu­tion du Tune­fish 4 de Brain Control Crys­tal de Green Oak Sound, mêlant synthèse FM, granu­laire et PCM et qui vaut son pesant de caca­huètes pour faire des sons évolu­tifs et atmo­sphé­riques. Enfin, si tout cela ne vous suffi­sait pas, pensez que IK Multi­me­dia propose Syntro­nik Free, un ROMpler/synthé conte­nant quelques très bons patches, tandis que chez Native Instru­ments, le Reak­tor Player est livré avec un paquet d’en­sembles très recom­man­dables ainsi qu’avec le Mikro Prism. Batte­ries virtuelles La plus incroyable batte­rie virtuelle du marché s’ap­pelle Drum­Mic’a, nous provient du fabri­cant de micros Senn­hei­ser et repose sur 5 gigas de samples, avec la possi­bi­lité de jouer sur le mixage comme le choix des diffé­rents micros, tandis qu’une collec­tion de grooves prêts à l’em­ploi est aussi de la partie. Le seul hic, c’est qu’il vous faudra récu­pé­rer cet instru­ment pour Kontakt Player sur une page entiè­re­ment en alle­mand, ce qui demeure rela­ti­ve­ment jouable malgré tout avec l’aide de Google Trad. Et ça en vaut la peine ! Moins abouti en terme de sampling mais plus léger et simple à prendre en main, le MTPo­wer­Drum­kit 2 pour­rait aussi trou­ver grâce à vos yeux vu qu’il propose lui aussi des options de mixage et des grooves MIDI qui n’at­tendent que vos compos. Enfin, même si elle est privée de toms et ne propose qu’une char­ley et une crash en guise de cymbales, la version d’éva­lua­tion d’Addic­tive Drums 2 vaut clai­re­ment le détour pour les nombreuses possi­bi­li­tés qu’elle offre en matière de jeu comme de Sound Design. Là encore, des grooves sont de la partie. Boîtes à rythmes virtuelles Le meilleur plan à conseiller s’ap­pelle Drum­Pro parce qu’au sein d’une inter­face très simple à prendre en main, vous y retrou­ve­rez 20 kits de 16 samples chacun, soit une vaste collec­tion de kick, snare, hat et autres percus­sions utili­sables pour tous types de musique et notam­ment l’élec­tro­nique ou le hip hop. Guitares virtuelles Ample Guitar M Lite est certes limi­tée aux 4 premières cases de la guitare mais comme les 6 cordes sont bien là et que 4 cases suffisent à jouer tous les accords de base, il est inutile de dire que cette guitare acous­tique virtuelle vaut vrai­ment le détour. Si seule­ment Ample Sound avait la bonne idée de nous faire la même chose avec une élec­trique car dans le domaine, on ne peut pas dire qu’on trouve grand chose d’in­té­res­sant en gratuit… Basses virtuelles Ample Sound a toute­fois la bonne idée de nous propo­ser une basse gratuite l’Ample Bass P Lite II est une Preci­sion Bass de Fender qui ne propose pas toutes les arti­cu­la­tions et fonc­tion­na­li­tés de l’ins­tru­ment complet mais qui devrait déjà vous permettre bien des choses vu que la gestion des hammers/pull-off reste de la partie. Les meilleurs plug-ins d’ef­fets gratuits A présent que nous avons fait le tour des utili­taires, penchons nous sur les effets en évoquant d’abord quelques bundles. Premier incon­tour­nable le proli­fique éditeur Melda­pro­duc­tion qui propose MFreeFX­Bundle, un bundle gratuits de… 34 plug-ins ! Au programme, des outils et des effets qui devraient couvrir l’écra­sante majo­rité de vos besoins, même si ces logi­ciels sont frap­pés de certaines limi­ta­tions pas de sauve­garde de presets par exemple. Les trai­te­ments sont tous excel­lents même si la philo­so­phie Melda ne convien­dra pas forcé­ment à tout le monde, l’édi­teur prenant toujours le parti de faire des inter­faces assez geek et four­nies dont les nombreux para­mètres pour­ront rebu­ter les grands débu­tants. A essayer donc, même si nous allons voir qu’il y a de quoi faire au cas par cas chez d’autres éditeurs. Nette­ment moins exhaus­tif mais plus acces­sible, le bundle Free87 d’Ea­Re­ckon pour­rait plus conve­nir à ceux que Melda laisse froid au programme, un EQ, un Noise Gate, un limi­teur et un compres­seur tous très simples à prendre en main et plei­ne­ment satis­fai­sants côté son. Enfin, mention­nons l’ex­cellent Blue Cat’s Free­ware Plug-ins Pack II qui propose autant des effets à modu­la­tion comme des utili­taires de contrôle ou de visua­li­sa­tion. Égali­seurs et trai­te­ments spec­traux À quoi ça sert ? A boos­ter ou atté­nuer certaines fréquences dans le son, que ce soit pour simpli­fier leur inté­gra­tion et leur intel­li­gi­bi­lité au sein d’un mixage ou pour modi­fier leur timbre. Faisons simple même s’il existe quan­tité d’EQ gratuits sur le web, vous trou­ve­rez diffi­ci­le­ment mieux que le VOS SlickEQ un EQ para­mé­trique émulant la carac­tère de diffé­rents EQ maté­riels mais surtout Nova de Tokyo Dawn Records. Utili­sable comme un simple EQ para­mé­trique ou comme un EQ dyna­mique voire un compres­seur multi­bande, il a le bon goût d’être simple à prendre en main et très effi­cace. S’il n’en fallait qu’un, ce serait donc celui là. Les amateurs d’EQ graphique pour­ront enfin pour­ront aussi se tour­ner vers le Marvel GEQ de Voxengo et de ses 16 bandes, ou vers son cousin Over­tone GEQ fonc­tion­nant sur 7 bandes pour lesquels il génère des harmo­niques supplé­men­taires. Au rayon vintage, on pourra encore aller foui­ner du côté du SonEQ de Soni­mus, ou des deux excel­lents EQ offerts par Acous­tica. Même s’il ne s’agit pas à propre­ment parler d’un EQ, je ne résiste pas à l’en­vie de vous parler d’un chien fidèle de l’au­dio free­ware. Si vous trou­vez en effet que votre kick de batte­rie manque de bas, n’hé­si­tez pas à lui présen­ter Bark of dog de Boz Digi­tal Labs, un filtre réson­nant spécia­lisé dans l’in­vo­ca­tion du grand méchant sub. Enfin, du côté des filtres, on ira récu­pé­rer le Froh­mage des français d’Ohm­force, une vraie réfé­rence en la matière. Trai­te­ments dyna­miques compres­seurs, limi­teurs, etc À quoi ça sert ? A contrô­ler la dyna­mique d’un signal, soit la diffé­rence entre le son le plus faible et le son le plus fort, pour gagner en intel­li­gi­bi­lité, rendre le volume d’un instru­ment plus uniforme ou au contraire pronon­cer des nuances. Toujours chez Tokyo Dawn Records, on se ruera volon­tiers sur le très recom­man­dable Kotle­ni­tov, capable de beau­coup de trans­pa­rence dans son action, même si ses nombreux para­mètres effraye­ront peut-être ceux qui débutent. À ceux-ci, on conseillera d’al­ler voir du côté de Klan­ghelm, dont le MJUC jr. et le DC1A font des merveilles avec deux potards et un unique sélec­teur. On est toute­fois ici face à des compres­seurs dont l’iden­tité sonore est plus marquée. Et tant qu’à parler d’iden­tité, on ne manquera pas d’al­ler récu­pé­rer deux incon­trour­nables chez vladg/sound Limi­ter N°6, idéal pour assu­rer la fini­tion d’un morceau, et Molot, un compres­seur au carac­tère bien trempé. Pour ce qui est de travailler sur les tran­si­toires en parti­cu­lier, on ira enfin récu­pé­rer le BitterS­weet Tran­sient Desi­gner de Flux un unique bouton pour adou­cir ou au contraire accen­tuer l’at­taque des sons. C’est simple et ça marche ! Delay A quoi ça sert ? A créer une ou plusieurs répé­ti­tions du son, pour mimer un phéno­mène d’écho, réali­ser des ryth­miques complexes ou encore épais­sir une voix, créer une simili-réverb, etc. Là encore, on trouve pas mal de choses en free­ware, même si rien ne nous a paru aussi complet que le Space­ship Delay de Musi­cal Entropy. Ne vous fiez pas à son inter­face rustique car avec ses modé­li­sa­tions et ses sections de filtrage, modu­la­tion et effet, ce petit plug-in en a vrai­ment sous la capot. Complé­men­taire bien que nette­ment moins poly­va­lent, le Lagrange d’Ursa DSP fait entrer le granu­laire dans la danse, ce qui en fait un plug-in inté­res­sant pour les effets spéciaux. On pourra enfin aussi aller regar­der du côté du TAL-Dub 2 de Togu Audio Line, ou du Tempo Delay de Voxengo, plus conven­tion­nels mais très effi­caces. Reverb A quoi ça sert ? A simu­ler la réver­bé­ra­tion d’une salle dans laquelle on projet­te­rait le son pour le rendre plus natu­rel et donner l’im­pres­sion, en conjonc­tion avec le volume, que le son est plus ou moins loin­tain dans l’es­pace. C’est encore vers Melda qu’on se tour­nera en premier pour récu­pé­rer le MCon­vo­lu­tio­nEZ, une réverb à convo­lu­tion propo­sant des réglages simples et livrées avec un bon paquet de réponses impul­sion­nelles qui vous permet­tront de simu­ler des baffles comme des pièces de toutes tailles ou des proces­seurs de réver­bé­ra­tion. Côté réverb algo­rith­mique, on recom­man­dera toute­fois d’al­ler voir du côté de la TAL-Reverb-2 de Togu Audio Line, de l’Oril­Ri­ver de Denis Tiha­nov, de l’Ambience de Magnus ou encore la Dragon­fly Reverb de Michael Willis qui demeurent les plus solides réfé­rences du secteur. Trai­te­ments Lo-Fi A quoi ça sert ? A dégra­der la qualité sonore pour retrou­ver le grain de vieux appa­reils ou imiter le rendu d’ap­pa­reils défec­tueux. Ne passez pas à côté l’ex­cellent Krush de Tritik, un bit crusher doté d’un étage de modu­la­tion et d’une inter­face abso­lu­ment exem­plaire. Ceux qui veulent encore plus de destruc­tion sonore iront aussi récu­pé­rer Regres­sif d’In­ear Display qui combine filtre multi­mode, disto, down­sample et bitcru­sher dans une inter­face elle-aussi très réus­sie. Dans la même veine, on fera un détour chez Glitch­ma­chines où nous attendent Frac­ture et Hyste­re­sis deux multief­fets violents de chez violents pour les amateur de noise, de glitch et de lofi. Il faudra clai­re­ment prendre un peu plus de temps pour domp­ter les sauva­geons mais ça en vaut la peine. Satu­ra­tion & warmers A quoi ça sert ? A simu­ler la distor­sion musi­cale qui émane des vieux équi­pe­ment à tubes ou des vieux supports bande, vinyle. Pour les satu­ra­tions douces, façon ampli à tubes, on recom­man­dera chau­de­ment le Tube Satu­ra­tor Vintage de Wave Arts comme l’IVGI de Klan­ghelm ou le SGA1566 de Shate­red Glass Audio, deux plug-ins capables d’ap­por­ter un petit supplé­ment d’âme à vos pistes. Amplis guitare Rayon guitare, un paquets d’am­plis virtuels réel­le­ment convain­cants vous attendent chez LePou, sachant que leur son n’a rien à envier aux logi­ciels commer­ciaux du secteur. On pour­rait en dire autant des amplis proposé par Ignite Amps, qui propose notam­ment aussi un ampli basse. Enfin, on n’ou­bliera pas d’al­ler voir du côté des versions d’éva­lua­tion d’Ampli­tube d’IK Multi­me­dia, du Guitar Rig Player de Native Instru­ments, Reval­ver de Peavey ou encore du TH3 d’Over­loud dont il existe une version Free vendue… gratui­te­ment par Best Service ! Si avec tout ça, vous n’avez pas un son de gratte correct, c’est que le problème se trouve à l’autre bout du média­tor. ;- Pitch shif­ting & Time Stret­ching A quoi ça sert ? A modi­fier le temps de fichier audio en conser­vant leur hauteur tonale ralen­tir ou accé­lé­rer la musique donc, ou au contraire à modi­fier la hauteur tonal d’un signal sans modi­fier son tempo. Mais aussi, suivant les plug-ins, à corri­ger les fausses notes, géné­rer des harmo­nies ou encore faire quan­tité d’ef­fets spéciaux. Pour corri­ger la justesse de vos voix et faire des effets spéciaux type Auto­tune ou autres, en plus du MAuto­Pitch de Melda, il sera vive­ment conseillé d’al­ler essayer le Graillon 2 d’Au­burn Sounds dont l’édi­tion gratuite offre les fonc­tions de correc­tions comme de trans­po­si­tion tonale dans une jolie inter­face. Au rayon Pitch Shif­ter, on pourra aussi aller essayer le simplis­sime Pitch­proof d’Ae­gean Music. Trai­te­ments spatiaux A quoi ça sert ? A posi­tion­ner vos pistes dans l’es­pace stéréo ou à travailler sur la largeur de ce dernier sans compro­mettre la compa­ti­bi­lité mono. Pour posi­tion­ner vos pistes dans l’es­pace stéréo ou surtout pour travailler sur la largeur de cette dernière, on dispose de plusieurs excel­lents logi­ciels gratuits. à commen­cer par le Pana­ge­ment d’Au­burn Sound qui fait dans la simu­la­tion binau­rale. Moins évolué mais très effi­cace, le A1Ste­reo­Con­trol d’Alex Hilton offre un vrai bon moyen d’élar­gir le champ stéréo sans risque de compro­mettre la compa­ti­bi­lité mono. Les amateurs de choses belles et simples pour­ront égale­ment se tour­ner vers le Stereo Tool de Flux ou encore vers l’Imager d’Ozone, dotés l’un et l’autre d’ou­tils de visua­li­sa­tion. Enfin, pour ce qui est gérer le pano­ra­mique des pistes de façon créa­tive, on recom­man­dera chau­de­ment le PanCake de Cable­guys d’une redou­table effi­ca­cité. Effets à modu­la­tion Dans les basiques qui sonnent bien, on pourra commen­cer par s’équi­per des Vintage Chorus, Phaser et Flan­ger de Blue Cat, même si au rayon des chorus, certains préfè­re­ront sans doute l’in­ter­face et les possi­bi­lité offertes par le Multi­ply d’Acon Digi­tal un chorus 6 voies avec la possi­bi­lité de gérer la modu­la­tion de fréquence comme de volume, la largeur stéréo de l’ef­fet et d’éga­li­ser tout ça. A l’op­posé de cela, on citera aussi l’in­té­res­sant Svep de Klev­grand qui, en dépit de son inter­face mini­ma­liste, permet de faire bien des choses. Chez Aegean Music, on ne manquera pas de récu­pé­rer le Doppler Dome qui, comme son nom l’in­dique, a été conçu pour repro­duire l’ef­fet Doppler, mais qui s’avère capable de bien d’autres choses encore via une inter­face graphique très bien pensée. Simple et complet, le Peche­neg Tremolo VST est assu­ré­ment un bon plan si vous cher­chez à donner du mouve­ment à vos pistes. Toujours au rayon modu­la­tion de volume, on pourra ainsi récu­pé­rer l’Autos­well Light du même éditeur pour faire des effets de violo­ning ou encore Simple­Side, free­ware très inspiré des excel­lents plug-ins de Cable­guys. Multief­fets Combi­nant un Frequency Shif­ter de style bode avec une émula­tion d’écho à bandes, le Valhalla Freq Echo est assu­ré­ment un petit monstre capable d’une vaste quan­tité de choses avec quelques boutons du delay aux effets à modu­la­tion en passant par du glou­bi­boulga sonore toujours inté­res­sant. Un must même s’il faudra apprendre à le domp­ter ! Nette­ment plus simple à comprendre mais pas moins riche, le Guitar Gadgets de Musi­cal Entropy rassemble une série d’ef­fets ayant tous leur petite origi­na­lité et loin de n’être utili­sables qu’avec une guitare. Et pour aller plus loin Pensez-y tandis que d’autres préfèrent intro­duire des arte­facts dans le son, certains déve­lop­peurs proposent des versions d’éva­lua­tion de leurs plug-ins qui, si elles sont limi­tées dans le temps, n’en sont pas moins plei­ne­ment fonc­tion­nelles durant toute une période d’es­sai géné­ra­le­ment fixée à 15 ou 30 jours. C’est ainsi que vous pour­rez utili­ser les excel­lents plug-ins Good­heartz pendant un mois, ceux de 112dB pendant deux mois, etc. Les effets et instru­ments de Stil­l­well sont même dépour­vus de toute limi­ta­tion, l’édi­teur comp­tant sur votre mora­lité pour vous acquit­ter d’une licence en cas d’usage au-delà d’un mois. Vu le rapport qualité/prix, on serait bien ingrat de ne pas jouer le jeu, d’au­tant que les utili­sa­teurs de Reaper ont droit à une ristourne. Au-delà de ça, faut-il le rappe­ler, cela fait bien­tôt 14 ans qu’Au­dio­fan­zine vous propose chaque vendredi son Friday’s Free­ware le gratuit du vendredi en bon français, que vous pour­rez retrou­ver via cette vieille archive ou via cette page qui affiche toutes les news d’Au­dio­fan­zine rela­tives aux free­wares. SecteurCulturel Description de l'entreprise/de l'organisme Établissement public national situé dans le Parc de la Villette, la Cité de la musique - Philharmonie de Paris est un grand complexe dédié à la diffusion, à l’éducation et à la transmission musicale qui comprend trois salles de concert, le Musée de la musique, l’Orchestre de Paris, des salles d’exposition Aller au contenu Madonna della Grazia samedi 18 Sep. 2021 20h30 Vézelay, narthex de la basilique 12€ / 8€ Les artistes ENSEMBLE IL CARAVAGGIO Camille Delaforge clavecin, orgue, direction artistique Anna Reinhold mezzo-soprano Guilhem Worms baryton-basse Annie Couture vielle à roue Patrick Langot violoncelle Quito Gato théorbe et chitarra battente Jérôme Huille viole de gambe Benjamin Narvey chitarrone, guitare baroque Antoine Morineau percussions Biographie Dirigé par la claveciniste Camille Delaforge, en collaboration avec la chanteuse Anna Reinhold, Il Caravaggio est un nouvel acteur du paysage musical baroque français. À travers une attention toute particulière accordée à l’interprétation de répertoires français et italiens originaux et principalement dédiés à la musique vocale, Il Caravaggio a déjà créé plusieurs programmes sous cette ligne directrice, donné dans de nombreux festivals tels Festival de Sablé-sur-Sarthe, Oude Musiek d’Utrecht, Festival Agapé, Embaroquement Immédiat, Festival de Musique Baroque du Jura, Sinfonia en Périgord, Festival d’Amilly, Les Concerts d’été à Genève, Les Mercredis Musicaux de l’Opéra de Lille, Théâtre de Charleville- Mézières. L’ensemble est en résidence au Centre de Musique Baroque de Versailles ainsi qu’au Festival de Sablé. Grâce au soutien de ces deux structures, deux programmes originaux dont une oeuvre lyrique autour de femmes compositrices verront le jour en 2020 et 2021. Par ailleurs, le premier disque de l’ensemble sortira au Printemps 2020 sous le label Versailles Spectacles, tandis que l’enregistrement de leur second disque se déroulera en mai 2020. Renseignements CONCERT • Samedi 18 septembre à 20h30VÉZELAY, narthex de la basilique12€ plein tarif / 8€ tarif réduit Informations et réservations 03 86 94 84 30 Photo © Charles Plumey Toutesles villes. Agenda; Annuaire Annoncer un évènement Cette semaine ; Aujourd'hui, samedi 28; Demain, dimanche 25; Lundi Le Conservatoire, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg. fa-credit-card. 12 Euros. Filtrer par catégorie. musique classique 7 chanson francaise 5 jazz 3 rnb 2 musique du monde 2 rap 2 musique médiévale 2 piano 1 80s 1 duo piano-voix
Parking Cité la musique comparez et réservez votre place Parkings France Parkings Paris Événements Cité la musique Paris La Villette - Mercure 216 avenue Jean Jaurès 75019 Paris 2,50 €/heure , 25 €/jour, 99 €/semaine tarifs dégressifs Réserver Paris La Villette - Cité de la Musique 6 rue Adolphe Mille 75019 Paris 1,60 €/heure , 12 €/jour, 52 €/semaine tarifs dégressifs Réserver Paris Philharmonie - Hôpital Jean Jaurès 153 rue Manin 75019 Paris 1,35 €/heure , 9,90 €/jour, 42,30 €/semaine tarifs dégressifs Réserver Paris Porte de Pantin - Danube 18 rue des Carrières d'Amérique 75019 Paris 1,50 €/heure , 11 €/jour, 47 €/semaine tarifs dégressifs Réserver Paris La Villette - Grande Halle 48 quai de la Marne 75019 Paris 1,80 €/heure , 18 €/jour, 68 €/semaine tarifs dégressifs Réserver 1 2 3 4 5 > Autres événements de Paris Philharmonie de Paris Grande Halle de la Villette Mondial du tatouage Trabendo Zénith de Paris Cabaret Sauvage Olympia AccorHotels Arena Bercy Arena Foire du trône Palais des congrès Voir tout >
EXCLUSIF Débarqué au cours de l’été de son poste de recteur de Notre-Dame de Paris, Mgr Patrick Chauvet deviendra le 1er septembre curé de la Madeleine. Il réagit à ce changement.
À PROPOS Osez la découverte de ces nouveaux talents ! Chaque jour, un peu de musique à Vézelay… Deux programmes différents présentés par les jeunes ensembles professionnels en résidence à la Cité de la Voix pendant une semaine osez la découverte de ces nouveaux talents ! Du mardi 12 juillet au dimanche 7 août VÉZELAY16h basilique / 17h Cité de la VoixEntrée libre Le samedi hors les murs20h • Entrée libre La Ferme des Animaux En ouverture de sa saison estivale, la Cité de la Voix vous invite à redécouvrir le film La Ferme des Animaux, d’après l’œuvre de Georges Orwell à travers un atelier de doublage, une rencontre avec les compositeurs de la bande originale du film et un ciné-spectacle. Samedi 9 juillet VÉZELAY Cité de la Voix ÉDITION 2022 Du 12 au 17 juillet 2022 Ensemble Diaphane Jennifer Pellagaud, Marion Pagin, Roxane Choux sopranos Léonie Cachelin, Claudine Charnay mezzos Ludmila Schwarzenwalder, Zoéline Trolliet altos Issues de la Haute École de Musique de Lausanne, les chanteuses de l’ensemble vocal Diaphane formé en 2018 étonnent par l’audace et l’éventail de leurs inspirations. Une expérience musicale inspirée et engageante, puisant dans les répertoires traditionnels suisses, italiens et balkans jusqu’à la musique contemporaine. Du 26 au 31 juillet 2022 Compagnie Répète un peu pour voir Jeanne Dambreville chanteuse, cheffe de chœur, arrangeuse Jérémie Boudsocq chanteur, chef de chœur, percussions corporelles Hélène Gendek chanteuse, metteuse en scène, percussions corporelles Pierre Lhenri chanteur, comédienLaurie Marchand chanteuse, danseuse Aurélie Rousselet chanteuse, comédienne Au cœur de cette troupe de six chanteurs, il y a avant tout le partage, autant pour faire corps avec le public que pour réinventer un rapport à l’espace et au son. De Bach à la soul, Répète un peu pour voir tisse ainsi un voyage musical généreux et accessible dont vous êtes nécessairement complices ! Du 19 au 24 juillet 2022 A Bocca Chiusa Caroline Michel soprano Morgane Boudeville mezzo Olivier Merlin ténor Matthieu Le Levreur baryton Quand amitié et goût de la fantaisie scellent le destin commun de quatre amoureux de la polyphonie a cappella cela donne A Bocca Chiusa et une aventure musicale taillée sur mesure, sucrée et pleine de vie ! Du 2 au 7 août 2022 Ibera Auri Laïa Blasco López soprano, flûte à bec Gabriel Belkheiri García del Pozo ténor, flûte à bec Lidia Rodrigo Royo flûte à bec, clavecin Jérémy Nastasi théorbe, guitare baroque Créé en 2017, Ibera Auri invite à un aller-retour dans les répertoires franco-espagnols du XVIIe siècle explorant conceptions et influences mutuelles à travers quelques histoires choisies où amour et noces ne sont jamais bien loin… LIRE, ÉCOUTER, VOIR
PARIS(Dow Jones)--Le conglomérat Bouygues (EN.FR) a annoncé jeudi qu'un groupement dont Bouygues Bâtiment Ile-de-France est mandataire, a signé, dans le cadre d'un partenariat public-privé

La mairie de Meaux a présenté aux habitants son projet de Cité de la musique lors d'une réunion publique. Mais certains riverains restent opposés au projet. Par Audrey Gruaz Publié le 30 Juin 22 à 630 Les travaux de la future Cité de la musique à Meaux vont commencer par la fermeture du parking de la rue des Cordeliers. ©AA GroupA partir de lundi 4 juillet 2022, l’accès au parking en zone bleue de la rue des Cordeliers à Meaux sera fermé. La mairie va y interdire le stationnement pour préparer le chantier de construction de la Cité de la musique. Samedi 25 juin 2022, lors d’une réunion publique qui s’est tenue en mairie de Meaux, la Ville présentait son projet face à des habitants qui ne veulent pas entendre parler de cet aménagement près de la place Henri-IV. Durant près de 2 heures, les habitants ont interrogé la mairie sur le volume des constructions, les espaces verts qui seront créés, les flux de circulation, les places de stationnement… L’ancienne prison devient une école de musiqueDepuis le début, ce projet soulève des questions et une opposition de la part de certains habitants du quartier. Mais la réunion publique de samedi, très suivie puisque près de 130 personnes y ont pris part, ne suffira pas à apaiser toutes les tensions. Pour Jean-François Copé, ce projet est l’un des plus beaux de notre mandature. Il va concerner la construction de l’un des plus importants centre musical de France ». Le projet prévoit la réhabilitation de l’ancienne prison et la construction d’espaces d’enseignement musical ainsi qu’un auditorium. Il réunira, dans un seul et même lieu, le Conservatoire et l’Harmonie municipale, aujourd’hui à l’étroit dans des locaux qui deviennent cours individuels seront donnés dans les cellules réaménagées de l’ancienne prison, les cours collectifs dans les nouveaux bâtiments construits sur l’arrière de l’ensemble. Vidéos en ce moment sur ActuUn hall fera la jonction entre les deux éléments, la prison et la nouvelle structure. La première étape du chantier concerne le diagnostic préventif, obligatoire avant tout chantier. Des fouilles auront donc lieu sur le terrain en août. Puis, à la rentrée, les travaux démarreront véritablement. Quels changements avec cette Cité de la musique ?Premier changement, qui concernera même les non-musiciens le stationnement. Aujourd’hui, le secteur bénéficie de 88 places en zone bleue, avec un stationnement gratuit durant 2h. Ensuite, le site proposera 93 places en sous-sol et 17 places le long de la rue Fatou. Pour le moment, la Ville n’a pas encore décidé si ces places seront payantes ou gratuites. La rue Fatou va devenir plus large. Le nouvel ensemble sera construit en retrait de la route, permettant ainsi d’élargir l’emprise de la rue, plus de place sera donnée à la circulation des piétons à cet endroit, notamment pour les collégiens. Les deux écoles de musique seront réunies dans un seul et même lieu, permettant ainsi de conserver les atouts de l’un et de l’autre et de proposer plus de complémentarité. Aujourd’hui, ces deux structures sont fréquentées par 1 080 élèves et 55 tensions avec des riverainsParmi les points soulevés par des riverains, le choix du lieu a été plusieurs fois critiqué. Je n’ai rien contre le projet de Cité de la musique, rien contre le design, mais pourquoi cette construction alors que nous avons besoin d’espaces verts ? » interroge une habitante de la rue Fatou, critiquant aussi le choix architectural de l’auditorium qui ne correspond pas à l’architecture du quartier » selon autre décrit le secteur comme un quartier enclavé ». La mairie a d’ailleurs annoncé réfléchir à changer certains sens de circulation, une fois la Cité de la musique utilisée, si le besoin s’en fait sentir. La question des espaces verts et des jeux pour enfants est également revenue plusieurs fois. Nous allons planter plus d’arbres qu’il n’y en a aujourd’hui. Quant aux espaces verts, nous doublons presque la superficie » a tenté de convaincre Jean-François Copé. Et pour les aires de jeux pour enfants, vous avez celle de la place Henri-IV que nous allons rénover » a-t-il poursuivi. Mais le débat, parfois violent, n’a pas vraiment permis de convaincre les plus farouches opposants, qui n’étaient pas venus pour ça. Le chantier, quant à lui, va débuter dans quelques jours. L’ouverture de la Cité de la musique est prévue pour fin article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre La Marne dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.

Alorsqu'il vient d'annoncer une date unique le 22 février 2014 à la Salle Pleyel (Paris), Etienne Daho et TS3 annoncent trois concerts du 14 au 18 février 2014 à La Cité de la Musique.
Animées par des musicologues spécialistes du sujet, les CLÉS sont de courtes conférences qui préparent l'esprit et l'oreille à l'écoute d’une œuvre programmée dans le concert qui suit. En 1926, J... Animées par des musicologues spécialistes du sujet, les CLÉS sont de courtes conférences qui préparent l'esprit et l'oreille à l'écoute d’une œuvre programmée dans le concert qui suit. En 1926, Jean Cocteau et Igor Stravinsky entreprennent la création d’une œuvre lyrique, Œdipus Rex, inspirée de l’Œdipus Tyrannos de Sophocle . Le compositeur, qui ne souhaite pas réaliser un drame musical mais un opéra-oratorio, impose la traduction latine du livret de Cocteau par Jean Danielou. Stravinsky réalise ainsi une œuvre lyrique tout à fait originale dans laquelle le choix du texte latin a eu le grand avantage, dit-il, de lui donner un médium non mort mais transformé en pierre et tellement monumentalisé qu'il est devenu immunisé contre tout risque de vulgarisation ». Historienne et musicologue, Claire Paolacci est professeur d’histoire de la musique, de la danse et du spectacle au Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Maur-des-Fossés. Également conférencière au Musée de la musique Philharmonie de Paris, chargée de cours à l’Université ouverte Paris VII-Diderot et à l’université de Rouen, elle a soutenu une thèse de doctorat d’histoire sur l’Opéra de Paris entre 1914 et 1945 sous la direction de C. Charle Université Paris I-Panthéon Sorbonne, 2006. Elle a publié Les Danseurs mythiques éd. Ellipses, 2015 et plus récemment Danse et Musique éd. Fayard-Mirare, 2017. Lieu Salle de conférence - Philharmonie
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