soit que Jean Ferrat est l’auteur des paroles et de la musique, – soit que Jean Ferrat est l’auteur de la musique et que les paroles émanent d’un tiers, – soit que Jean Ferrat est l’auteur de la musique, sans précision du nom d l’auteur des paroles. Jean Ferrat, qui n’a pu céder à la société Productions Alléluia et à Gérard Meys plus de droits qu’il n’en
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LA FRANCE EN CHANSONS 22/41 - Bien avant la mode écolo, cette chanson mélancolique et populaire dénonçait l'exode rural et encensait le retour à la faut s'imaginer la France en 1964 nouvellement urbaine et en effervescence. Cette année-là, le magazine Mademoiselle Age tendre, Juliette Binoche, Lenny Kravitz et la Ford Mustang naissaient. Le secrétaire général du PC Maurice Thorez mourait, le général de Gaulle régnait, Andy Warhol sortait son diptyque de Marilyn, une HLM en construction s'effondrait à Paris, et Jean Ferrat s'installait à la campagne, après avoir écrit La Antraigues-sur-Volane exactement, dans le Sud ardéchois, celui des châtaigneraies à flanc de volcans éteints, des cieux bleu outremer à midi, des étés brûlants et des hivers neigeux. Non pas que Jean Tenenbaum eût du sang vivarois dans les veines - ses parents juifs émigrés de Russie s'étaient d'abord installés dans une belle villa de Vaucresson, puis dans un appartement aménagé dans l'hôtel de Langlée à Versailles. Le vent violent de l'Histoire» emporta son père Mnacha, avant même la rafle du Vél' d'Hiv' de juillet 1942. Il mourut à Auschwitz. Et de jeune poète rimbaldien, le beau gosse devint préparateur chimiste, se coupant les ailes pour aider sa mère. Il quitta les années 1950 comme on s'échappe d'un peu à peu happé par sa vocation première, il fit une incursion aux Trois Baudets, finit par se percher sur la branche convoitée le cabaret La Colombe qui pondit Pierre Perret et Anne Sylvestre. À La Colombe se produisait Christine Sèvres, qui chantait Carco sur des musiques de Cosma. Elle lui présenta Gérard Meys, son futur mentor. Bientôt, le Ferrat Circus» Gérard, Christine et Jean fit des étincelles. À Ivry-sur-Seine, la vie devenait douce…En 1962, Ferrat fait» l'Olympia, pour la première et dernière fois. Sa chanson Federico Garcia Lorca reçoit une avalanche de prix. Suivent Paris Gavroche, Deux Enfants au soleil, le douloureux et autobiographique Nuit et Brouillard, à contre-courant des fou et sageJean Ferrat, en 1991. Crédits photo PIERRE VERDY/AFPMais c'est au cours d'une visite à la maison de la culture de Bourges que la vie du jeune sympathisant communiste prend un virage à 180°. Il y rencontre Gabriel Monnet, autre compagnon, et Jean Saussac, peintre et décorateur prolifique, basé en Ardèche. Lequel le convainc de venir découvrir son village Antraigues… Coup de foudre. L'essayer c'est l'adopter. La boucle est sur cette terre sans concession, avant d'y acheter une vieille ferme, que le Parisien grattouille sa guitare, à la recherche d'une mélodie à la fois simple et éloquente. Une mélopée haute, qui mérite la flûte et le hautbois, sans basse, s'échappe de ses doigts. La Montagne est née. L'artiste y jette son nouvel amour cévenol, les frissons que ce pays bel et brut lui inspire, et la flanque de considérations à faire voir rouge les camarades ! Pensez donc brocarder l'habitat à loyer modéré, la volaille - fût-elle aux hormones, la poule au pot, c'est toujours la poule au pot -, le Formica, dénominateur commun des amis prolétaires, et même… les fonctionnaires !Ferrat n'en a cure. Il n'a jamais été encarté, il est libre, fou et sage. Car c'est une véritable étude sociologique de son époque qu'il s'est sorti des tripes. En deux ou trois heures, pas plus. Après j'ai fignolé», dira-t-il plus tard, lui qui écrivait toujours lentement. En mots précis, il chante l'exode rural, les vieux», le respect de la belle ouvrage, du courage, de la tranquille endurance, les vignes qui donnent le vin aigrelet, le minimalisme paysan qui n'était pas la Belleret, biographe inégalé de Ferrat, estime pourtant le refrain faiblard», avec son vol d'hirondelles relevant un peu de l'académisme d'almanach». Mais les dernières hirondelles ont marqué leur temps. Dans les années 1960, leur départ indiquait vraiment la fin de l'été. Elles ont maintenant disparu, remplacées par les importe. La Montagne fut la première profession de foi écologique, au sens noble du terme. Elle dénonçait l'urbanisation et la perte des valeurs terriennes. Le douloureux constat que les villages se meurent dans l'indifférence générale. José Bové l'ingénieur n'avait pas encore découvert le Larzac. Les citadins qui accoururent sur les hauts plateaux pour garder les moutons l'espace d'une saison peuvent se rhabiller. Jean Ferrat, dans sa chanson mythique, avait prédit tout ça. Il avait les voyances d' moment, il avait pensé offrir ce joyau à Christine, rentrée avant lui à Paris. Des commentaires sur cette île unique dans son œuvre - entre morceaux engagés et poésie d'Aragon - il y en eut beaucoup; ou il n'y en eut pas. C'est la vénération populaire, les millions de disques vendus, qui en parlent le mieux. Robert Belleret rapporte une remarque amusée du chanteur, un an après la sortie du disque Quand je suis revenu à Antraigues, un paysan m'a dit “Tiens, ce matin j'ai entendu notre chanson à la radio”».Ensuite, curieusement, il n'en parle plus, tout à ses nouveaux combats. La Montagne se contentait de vivre sa vie, au sommet de la pile de 45-tours, puis de 33, puis de CD, tandis que les nouveaux bobos devenaient écolos. Cette chanson fut la grand-mère de la conscience verte, l'amour de la terre et la réflexion en plus. La poésie se moque bien des modes et des partis.Jean Ferrat», par Robert Belleret, éditions de l'Archipel, 2011.» Les précédents épisodes
Or les chansons de Jean Ferrat ne sont pas de celles qu’on oublie. Chaque fois qu’on les écoute « c’est toujours la première fois » : un texte, une mélodie, une voix et une interprétation inimitables en font un moment
Lirik En groupe, en ligue, en procession En bannière, en slip, en veston, il est temps que je le confesse A pied, à cheval et en voiture Avec des gros, des p'tits, des durs, je suis de ceux qui manifestent Avec leurs gueules de travers Leurs fins de mois qui sonnent clair, les uns me trouvent tous les vices Avec leur teint calamiteux Leurs fins de mois qui sonnent creux, d'autres trouvent que c'est justice Je suis de ceux que l'on fait taire Au nom des libertés dans l'air, une sorte d'amoraliste Le fossoyeur de nos affaires Le Déroulède de l'arrière, le plus complet des défaitistes L'empêcheur de tuer en rond Perdant avec satisfaction vingt ans de guerres colonialistes La petite voix qui dit non Dès qu'on lui pose une question quand elle vient d'un parachutiste En groupe, en ligue, en procession Depuis deux cents générations, si j'ai souvent commis des fautes Qu'on me donne tort ou raison De grèves en révolutions, je n'ai fait que penser aux autres Pareil à tous ces compagnons Qui de Charonne à la Nation, en ont vu défiler parole Des pèlerines et des bâtons Sans jamais rater l'occasion de se faire casser la gueule En groupe, en ligue, en procession Et puis tout seul à l'occasion, j'en ferai la preuve par quatre S'il m'arrive Marie-Jésus D'en avoir vraiment plein le cul, je continuerai de me battre On peut me dire sans rémission Qu'en groupe, en ligue, en procession, on a l'intelligence bête Je n'ai qu'une consolation C'est qu'on peut être seul et con et que dans ce cas, on le reste.
Cest toujours la première fois. 12. 2:55 EXTRAIT Maria. 13. 3:09 EXTRAIT C'est si peu dire que je t'aime. 14. 2:51 EXTRAIT Cuba Si. 15. 2:50 EXTRAIT Heureux celui qui meurt d'aimer. 16. 2:58 EXTRAIT À Santiago. 17. 2:44 EXTRAIT Un jour futur. 18. 2:01 EXTRAIT Ma France. 19. 3:42 EXTRAIT Camarade. 20. 2:36 EXTRAIT Les lilas. 21. 2:47 EXTRAIT LaL’idole à papa LyricsIl y avait deux clans dans la familleDu temps où j'étais un moufletTino Rossi faisait pâmer les fillesEt tous les garçons rigolaientEt je me dis qu'aujourd'hui mêmeC'est peut-être pareil pour moiLes unes rêvent en murmurant "Je t'aime"Les autres ricanent tout basTu peux m'ouvrir cent fois les brasC'est toujours la première foisTu peux m'ouvrir cent fois les brasC'est toujours la première foisEvidemment, après trente ans passésA écouter "Marinella"Même en ayant d'la suite dans les idéesOn n'se bat plus comme chien et chatOn dit plutôt dans un sourire"Il était pas si mal que çaDepuis le temps que nous entendons pire"En sera-t-il pareil pour moi ?Pourtant, que la montagne est belleComment peut-on s'imaginerEn voyant un vol d'hirondellesQue l'automne vient d'arriver?Oui dans trente ans du train où vont les chosesDieu sait c'qu'il adviendra de moiMais s'il me reste à la bouche une roseQui jette encore un peu d'éclatQuand de jeunes contestatairesMettront leurs grands pieds dans mon platJe leur dirai "Tino, que je suis fierD'être encore l'idole à Papa"Faut-il pleurer, faut-il en rireFait-il envie ou bien pitiéJe n'ai pas le cœur à le direOn ne voit pas le temps passerHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum
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